Les pendules

Fiche identité

  • Titre du livre : Les pendules
  • Auteur : Agatha Christie
  • Nombre de pages : 230
  • Édition : Le Masque
  • Année de publication : 1963

Résumé

Sheila Webb, une jeune dactylographe, se présente au domicile de Mrs Pebmarsh pour son travail. En s’installant dans  le salon, elle découvre avec effroi le corps d’un homme décédé. L’enquête de la police piétine, mais heureusement, Hercule Poirot est là pour les aider.

 Avis     

Après une succession de romans déprimants, quel plaisir de retrouver la plume enjouée et vive d’Agatha Christie dans ce nouveau crime ! Lorsqu’une jeune dactylographe qui se présente chez le client retrouve un corps assassiné dans un coin du salon, il y a de quoi faire une crise cardiaque pour cette jeune demoiselle qui se précipite dehors en hurlant. En plus, bizarrement, plusieurs pendules qui indiquent 4 h 13 sont posés sur la scène du crime.
La police en perd son latin. Le lecteur aussi. L’enquête est menée par Colin, un jeune agent secret sur la piste d’un réseau de trafiquants, qui se trouvait par hasard dans la rue où le meurtre a eu lieu.
Étant donné qu’il ne s’en sort pas, il fait appel à Hercule Poirot, qui, confortablement installé sur son fauteuil, se moque gentiment d’eux.
Mais je n’ai pas aimé l’alternance des points de vue ni ce jeune homme un peu présomptueux. Il n’est pas très attachant. Hercule Poirot est moins visible et se contente à la fin de leur jouer ses scènes mélodramatiques où il dévoile le coupable.
Bon, quoiqu’il en soit ce livre reste un bon moyen de détente. Je suis fan d’Agatha Christie et j’espère que d’ici quelques années, j’aurai lu l’intégralité de son œuvre !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog A.B.C. contre Poirot – A l’hôtel Bertram – Allô, Hercule Poirot – Associés contre le crime suivi de Le crime est notre affaire – Black coffee – Cartes sur table – Christmas pudding – Cinq heures vingt-cinq – Cinq petits cochons – Destination inconnue – Dix brèves rencontres – Dix petits nègres – Drame en trois actes – Hercule Poirot quitte la scène – Je ne suis pas coupable – Jeux de glaces – La dernière énigme – L’affaire Protheroe – La fête du potiron – La maison biscornue – La maison du péril – La mort dans les nuages – La mort n’est pas une fin – La mystérieuse affaire de Styles – La nuit qui ne finit pas – La plume empoisonnée – La toile d’araignée – La troisième filleLe bal de la victoire –  Le chat et les pigeons – Le cheval pâle –  Le club du mardi continue – Le couteau sur la nuque – Le crime de l’Orient-Express – Le crime du golf – Le flambeauLe flux et le refluxLe major parlait trop – Le meurtre de Roger Ackroyd – Le miroir se brisa – Le mystère de Listerdale – Le mystérieux Mr Quinn – Le Noël d’Hercule Poirot – Le second coup de gong – Le secret de Chimneys – Les enquêtes d’Hercule Poirot – Les indiscrétions d’Hercule Poirot  – Les quatre – Les sept cadrans – Les travaux d’Hercule – Les vacances d’Hercule Poirot – Le train bleu – Le vallon – L’heure zéro – L’homme au complet marron – Marple, Poirot, Pyne et les autresMeurtre au champagne – Meurtre en Mésopotamie – Miss Marple et le club du mardi – Mon petit doigt m’a dit – Mort sur le Nil – Mr Brown – Mr Parker Pyne – Mr Quinn en voyage – Mrs McGinty est morte – Némésis – N ou M? – Passager pour Francfort – Pension Vanilos – Poirot joue le jeu –  Poirot résout trois énigmes – Pourquoi pas Evans? – Rendez-vous à Bagdad – Rendez-vous avec la mortTant que brillera le jour – Témoin à charge – Témoin indésirable – Témoin muet – Trois souris – Un cadavre dans la bibliothèque – Un, deux, trois… – Une mémoire d’éléphant – Une poignée de seigle – Un meurtre est-il si facile? – Un meurtre sera commis le … – Un visiteur inattendu  

La vie très privée de Mr. Sim

Fiche identité

  • Titre du livre : La vie très privée de Mr. Sim
  • Auteur : Jonathan Coe
  • Nombre de pages : 480
  • Édition : Folio
  • Année de publication : 2010

Résumé

Rien ne va dans la vie de Maxwell Sim, âgé d’environ quarante ans. Sa femme et sa fille l’ont quitté pour s’installer dans le Nord. Il sombre peu à peu dans la dépression au point de cesser de travailler durant six mois. Pour sortir de cette impasse, il décide d’aller voir son père en Australie mais là de nouveau, c’est un échec au niveau de leur relation. Ces tribulations vont-elles s’arrêter ?

 Avis     

Face à un quotidien parfois difficile à vivre, il est bon de se rappeler que tout est relatif. En tout cas, rien ne peut être aussi pire que l’état de Maxwell Sim, personnage principal de ce roman. Sa vie n’est qu’une succession de déconvenues : un divorce subi, une dépression latente, des relations inexistantes avec son père parti vivre en Australie, un retour sur son passé où la vérité est douloureuse à entendre.
C’est un homme banal, terne et sans charisme. On pourrait presque dire que c’est un loser si on s’arrête aux apparences. En fait, loin d’être un raté, cet homme est seul, sans personne pour le comprendre et échanger avec lui. L’auteur insiste sur la solitude que vit le personnage, accentué par l’abondance des nouvelles technologies, qui au lieu de rapprocher, isolent de plus en plus les gens.
Mais au lieu de sombrer dans le pathétique et la déprime, l’auteur joue sur la carte de l’humour et mène le personnage principal dans une succession de tribulations tordues.
Le style d’écriture est vif, léger. Le roman est bien écrit étant donné la difficulté du sujet traité. Néanmoins, je note deux (gros) bémols. Premièrement, la fin est ridicule par rapport au récit global : on dirait que l’auteur ne savait pas comment sortir de son histoire et a choisi une pirouette inattendue et facile pour s’en dépêtrer. Je reproche également à l’auteur l’abondance de marques citées. Vraiment, il y en a marre de cette pollution visuelle qui nous envahit même dans la littérature. On ne peut plus lire un chapitre tranquillement sans se faire agresser par la publicité.
Pour conclure, mon avis reste mitigé.

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog : Expo 58