Là où les arbres rencontrent les étoiles

Fiche identité

  • Titre du livre: Là où les arbres rencontrent les étoiles
  • Auteur: Glendy Vanderah
  • Nombre de pages: 448
  • Édition: Pocket
  • Année de publication: 2019

Résumé

Jo prépare une thèse en ornithologie et passe son été à faire des relevés sur des nids. Un soir, elle rencontre une petite fille qui prétend s’appeler Ursa et qui dit venir d’une autre planète. D’abord réticente, Jo finit par s’attacher à cette mystérieuse enfant.

Avis     

C’est grâce aux lecteurs de Babelio que j’ai découvert ce roman. Après deux lectures assez décevantes, j’avais besoin d’une histoire feel good, originale et lumineuse. C’est en fouinant un peu que j’ai trouvé ce titre enchanteur.
Le résumé nous en dit déjà beaucoup. C’est l’histoire d’une amitié improbable entre Jo, une chercheuse solitaire en ornithologie ; Gabe, un homme reclus avec sa mère malade ; et Ursa, une enfant mystérieuse et secrète qui apparaît soudainement dans la forêt. Si l’histoire d’amour saute aux yeux, le fil conducteur de ce livre est Ursa.  Qui est-elle ? Quelle est sa véritable histoire et que se cache-t-il derrière cette histoire abracadabrante de planètes lointaines et de cinq miracles ?
Ce livre regorge de lumière, d’espoir et de beaux sentiments. Dis ainsi, cela fait un peu niais mais honnêtement, j’ai été touché par la simplicité d’Ursa, par son imagination sans fin et par sa résilience. C’est vrai que quand la réalité est insupportable, les rêves peuvent l’adoucir. Chaque personnage adulte s’est réfugié dans sa bulle, blessé et meurtri soit par la maladie, soit par le passé mais la rencontre avec Ursa les a changés, comme si elle était le catalyseur qui réveillait les émotions qu’ils ont enfermé soigneusement dans le tiroir de leur cœur.
Le style d’écriture est doux, léger et agréable. Ce roman se lit vite car il est essentiellement composé de dialogues et quelques descriptions de la forêt.
Pour conclure, je ne m’attendais pas à apprécier autant ce livre car la littérature feel good n’est pas mon genre favori. Une belle découverte que je recommande !

C’est le coeur qui lâche en dernier

Fiche identité

  • Titre du livre: C’est le coeur qui lâche en dernier
  • Auteur: Margaret Atwood
  • Nombre de pages: 450
  • Édition: Robert Laffont 
  • Année de publication: 2015

Résumé

Une terrible crise économique sévit aux Etats-Unis. Stan et Charmaine en sont des victimes et survivent au jour le jour jusqu’à ce qu’ils découvrent une publicité à la télévision : une ville qui leur promet un toit, des conditions de vie agréables mais un mois sur deux, les habitants le passent en prison pour faire des travaux d’intérêt général.

Avis     

Une fois que j’ai terminé la lecture de ce livre, la seule phrase qui m’est venue à la bouche est : c’est possible. C’est même probable que ce système puisse naître un jour, et que des gens, par peur de la crise économique ou pour la recherche d’une certaine sécurité y adhèrent. C’est possible si la population mondiale s’accroît et qu’il n’y a plus de possibilité de donner des emplois aux gens. C’est possible dans ce monde de fous où l’on vit actuellement.
Le lecteur va suivre la vie d’un couple ordinaire, Stan et Charmaine, qui ont été séduits par les sirènes de Consilience. Le contrat est simple : un mois de vie normal, un mois de vie en prison pour des travaux d’intérêt général. Tout se déroule bien jusqu’à ce Stan fantasme sur le couple qui les remplace lorsqu’ils sont en prison. Il met en place un stratagème pour les découvrir mais ce qu’il déclenche dépassera ce qu’il espérait.
L’auteur nous entraîne dans une spirale infernale où son imagination n’a plus de limites : des robots sexuels qui remplaceraient éventuellement les prostitués, des opérations qui permettent de conditionner et de manipuler les cerveaux, des trafics d’organes, des prisons spéciales, des pratiques d’euthanasie quand les gens se rebellent etc.
Le couple Stan et Charmaine est assez cocasse. Je ne les ai pas trouvés attachants, mais ils sont sympathiques à leur manière. Si au début, le livre se dirige plutôt vers une dystopie sombre, la suite ressemble à une romance érotique où les considérations sexuelles de Stan prennent le dessus. Je trouve que l’histoire s’essouffle un peu vers le milieu du livre et que la fin est un peu hâtive.
Le style d’écriture est assez froid, impersonnel. Il y a quelques longueurs qui viennent ralentir le récit d’autant plus que les fantasmes de Stan m’ont laissé un peu indifférente.
Pour conclure, ce n’est pas un coup de cœur.

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: La servante écarlate