Fiche identité
- Titre du livre: Oliver Twist
- Auteur: Charles Dickens
- Nombre de pages: 735
- Édition: Le livre de poche
- Année de publication: 1838
Résumé
L’histoire se passe dans l’Angleterre du XIXème siècle. Une nuit, une femme accouche d’un petit garçon dans le dépôt de mendicité. Il s’appellera Oliver Twist.
Avis
J’avais moyennement aimé le livre De grandes espérances de Dickens, ce qui fait que j’ai mis beaucoup de temps pour me décider à lire un autre de ses ouvrages. Heureusement que je ne suis pas restée sur ma première impression car je serai passée à côté d’un livre formidable.
Nous allons suivre les aventures d’Oliver Twist, un jeune orphelin recueilli dans un asile pour mendiants. On le suivra depuis son état d’apprenti chez un fabricant de cercueils jusqu’à ses multiples aventures à Londres. C’est une histoire parfois pétrie de bons sentiments et de coïncidences très improbables, ce qui explique qu’il n’a pas atteint la note maximum.
Bizarrement le héros ne participe pas beaucoup dans les dialogues et on a l’impression qu’il s’efface au profit des personnages secondaires comme le sinistre Fagin, le redoutable brigand Guillaume Sikes, Nancy ou bien la gentille Rose. Certains protagonistes sont à mourir de rire, surtout le fin Matois, Charlot Bates ou même (l’imbécile) bedeau.
Ce qui est le plus fascinant dans ce livre est la plume de Dickens. Son style d’écriture est riche, limpide, avec de longues et belles phrases, des descriptions magnifiques et un ton mi-ironique, mi-sérieux qui m’a énormément plu. D’ailleurs il critique beaucoup la misère des gens, les abus de pouvoirs des autorités paroissiales ou autres organisations, la saleté de Londres, les inégalités sociales…Mais ce n’est ni noir, ni pathétique. Au contraire, sa façon de le faire est tout simplement drôle.
Malgré la fin un peu trop facile à mon goût, ce livre reste incontournable pour tout le monde. Pour vous convaincre, une petite citation que j’ai aimé : « Le bonheur est-il possible sans une affection vive, sans ces sentiments d’humanité et de bonté pour nos semblables, et de la reconnaissance envers l’Etre dont la miséricorde et la bonté s’étendent sur tout ce qui respire ? ».
Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: David Copperfield – De grandes espérances – La maison d’Apre-Vent – La petite Dorrit – Les temps difficiles – Nicholas Nickleby – Un chant de Noël – Un conte des deux villes