Les temps difficiles

Fiche identité

  • Titre du livre: Les temps difficiles 
  • Auteur: Charles Dickens
  • Nombre de pages: 448
  • Édition: Folio
  • Année de publication: 1854

Résumé

Cette histoire se déroule dans la ville fictive de Cokeville et suit sur plusieurs années les péripéties des Gradgrind, une famille de bourgeois.

Avis          

Voici un roman assez court de Dickens mais fortement engagé. Plein d’ironie, d’humour et de sarcasme, l’auteur va dénoncer les conditions sociales de la classe ouvrière. Ses critiques, bien qu’ils datent du XIXème siècle, sont toujours d’actualité dans certaines parties du globe. Il montre du doigt les conditions de travail innommables, l’exploitation des masses, la pollution qui gangrène la santé des travailleurs et qui s’insinue dans l’atmosphère quotidienne de la ville.
Charles Dickens fait également une sévère critique des classes sociales notamment de la bourgeoisie. Il les reproche leur mépris des classes ouvrières ainsi que leur crainte des soulèvements. Il se moque de leur attachement excessif à leurs biens.
Enfin, l’auteur s’attaque au système éducatif positiviste, mode et dada de l’époque. Il démontre les conséquences néfastes de cette éducation matérialiste, froide et dénuée de sentiments sur l’avenir des enfants. Soit ils deviennent de fieffés égoïstes, uniquement tournés vers la satisfaction immédiate de leurs besoins au détriment des autres ; soit ce sont des personnes froides, distantes et renfermées comme Louise.
Comme tous ses romans, il y a une abondance de personnages mais ils sont moins attachants que dans ces autres ouvrages, peut-être parce que le livre est trop court pour leur donner de l’ampleur. Je vais faire court : les gentils le sont depuis le début jusqu’à la fin, et les méchants, ils deviennent encore pire à la fin du roman. La personnalité la plus intéressante est celle de Cecile Jupe, mais dommage, elle n’intervient que sporadiquement.
Son ton est incisif, tranchant et sarcastique. Le style d’écriture est riche et dynamique, avec le brin de pathos et de moral qui le caractérise vers la fin du récit. Ça fait longtemps que je n’ai pas lu Dickens et ça fait du bien de se replonger dans un classique ! To be read ? Of course !

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