Une vie à t’attendre

Fiche identité

  • Titre du livre : Une vie à t’attendre
  • Auteur : Alia Cardyn
  • Nombre de pages : 272
  • Édition : Charleston
  • Année de publication : 2016

Résumé

Rose a six ans quand ses parents disparaissent brutalement sans laisser de traces.  Pendant des années, Rose vivra dans l’ombre de cette absence et de cet abandon. Un jour, un inconnu lui remet une enveloppe.

Avis    

Ce livre m’a été recommandé par un membre de ma famille. Cette histoire raconte la souffrance de Rose, qui a vécu la disparition subite de ses parents. Les recherches demeurent vaines, ce qui laisse beaucoup de questions sans réponse : ses parents sont-ils vivants ? Pourquoi l’ont-ils abandonné du jour au lendemain sans explication ? Où sont-ils ? À travers ce livre, on découvre tous les mécanismes de survie lors d’un rejet durant l’enfance. Rose est marquée à vie par ce traumatisme. Comment se reconstruire quand on a été abandonné ? Comment vivre une relation saine avec quelqu’un alors qu’on a eu une enfance brisée ? Un jour, elle reçoit un courrier d’un inconnu et petit à petit, la vérité va faire surface. Est-ce le début d’une renaissance ?
Le style d’écriture reste fluide malgré des longueurs. Le livre alterne des épisodes du passé et du présent, des extraits de journaux intimes et de lettres, ce qui peut parfois perdre le lecteur. Les passages sont assez longs quand l’auteur décrit les états d’âme de Rose, ses angoisses et ses fantasmes d’enfant et d’adulte. Pour conclure, je mettrai une note moyenne, car je reste légèrement déçue par l’ensemble.

La brillante destinée d’Elizabeth Zott

Fiche identité

  • Titre du livre : La brillante destinée d’Elizabeth Zott
  • Auteur : Bonnie Garmus
  • Nombre de pages : 576
  • Édition : Robert Laffont
  • Année de publication : 2022 

Résumé

Cette histoire se déroule dans les années 1960 aux Etats-Unis et raconte la vie d’Elizabeth Zott, une femme peu ordinaire qui défie les codes.

Avis    

C’est avec enthousiasme que je vous partage ce livre lu durant les vacances, et recommandé par une amie. Cette histoire raconte la vie d’Elizabeth Zott, une femme qui vit aux Etats-Unis dans les années 60. Chimiste dans un univers dominé par les hommes, Elizabeth est brillante, intelligente, mais suscite le mépris de ses collègues masculins qui ne la voit que comme une secrétaire. Elle, de son côté, brûle d’avancer dans ses recherches scientifiques sur l’ARN. 
J’ai beaucoup aimé ce personnage décalé, en marge de la norme de l’époque et qui essaie de se faire une place dans un endroit où elle est rejetée. Elizabeth est drôle, anti-conformiste et originale et ne se soucie pas de ce que les autres pensent d’elle. J’ai aimé sa façon d’être elle-même, sans tenir compte du regard des autres. On se rend compte que le prix à payer est dur quand on est différent, qu’on assume cette différence et qu’on vit dans un monde qui juge beaucoup sur les apparences. Quelle belle leçon de vie !
Ce livre dénonce avec humour et légèreté la domination masculine dans le cadre universitaire et scientifique. De même, la société américaine des années 50-60 est décrite comme très fermée : les mères célibataires étaient jugées durement ; les femmes étaient pour la plupart mères au foyer et portaient le nom de leur mari. Il y a un petit côté manichéen où les hommes sont décrits globalement comme des brutes, des machos qui ne pensent qu’à rabaisser les femmes.
Le style d’écriture est fluide, léger et agréable. C’est une histoire divertissante qui plaira à un public plutôt féminin !