Changer l’eau des fleurs

Fiche identité

  • Titre du livre: Changer l’eau des fleurs
  • Auteur: Valérie Perrin
  • Nombre de pages: 672
  • Édition: J’ai lu 
  • Année de publication: 2018

Résumé

Violette Toussaint est une gardienne de cimetière. Elle mène une vie tranquille, rythmée par les enterrements, les gens de passage et les collègues qui passent tous les jours. Mais quel secret cache-t-elle ?

Avis     

C’est un exercice difficile ce que je fais aujourd’hui car ce livre, qui est plébiscité par beaucoup de gens, a rencontré peu d’échos chez moi.
Je le trouve trop triste et trop glauque. Survivre à la mort d’un enfant, c’est la pire tragédie que puisse vivre des parents. Mais en plus, si l’auteur en rajoute une couche, et encore une, cela devient assez pesant comme lecture.
Je ne peux pas mettre plus en termes de note parce que je n’ai pas aimé ce côté fleur bleue, qui dégouline de bons sentiments et de mièvrerie. Je trouve que la tragédie est assez forte sans en rajouter encore plus de tristesse, d’histoires d’amours improbables du passé et du présent, de pathos dans le pathos. En plus, les personnages sont assez caricaturaux : la gardienne de cimetière douce et effacée, les beaux-parents cruels et sans cœur jusqu’au bout, le mari volage et séducteur etc. J’aurai aimé des personnages plus nuancés, plus réels et plus authentiques.
L’auteur met l’accent sur la résilience, sur le courage de vivre un jour à la fois en recherchant la sérénité et la paix dans les petites choses du quotidien. C’est un beau thème qui est, hélas, effacé par les multiples intrigues et le labyrinthe où elle nous entraîne.
Le style d’écriture est simple, agréable mais parfois un peu lourd.  Il y a quelques longueurs qui rendent cette histoire répétitive et un peu indigeste. C’est dommage car le fond reste intéressant !

Nous rêvions juste de liberté

Fiche identité

  • Titre du livre: Nous rêvions juste de liberté 
  • Auteur: Henri Loevenbruck
  • Nombre de pages: 384
  • Édition: J’ai lu 
  • Année de publication: 2015

Résumé

Cette histoire commence dans la petite ville de Providence, aux Etats-Unis. Hugo est un adolescent mal dans sa peau, entre un père violent, une mère alcoolique et l’ombre de sa sœur décédée.
Lorsqu’il change d’école, Hugo fait la rencontre de Freddy et sa bande, des adolescents provocateurs et rebelles dans une école privée. Ensemble, ils vont fuir ensemble en moto et parcourir tout le pays.

Avis     

Ce livre raconte le parcours chaotique de quatre adolescents rebelles et provocateurs. Issus de milieux défavorisés, mal dans leur peau et dans leur famille, Hugo et ses amis vont fuir la ville de Providence et errer sur les routes en moto. Ils vont former un clan de motards et vivre une vie de bohème où drogue, violence, vol, racket et sexe libre seront leur quotidien.
C’est une histoire d’amitié. Chaque minute compte. Chaque bêtise est vécue avec légèreté et insouciance. C’est peut-être ce qui est agréable dans ce livre : s’imaginer être au-dessus des lois ; rouler en moto, cheveux au vent, et se laisser porter, ne pas penser à demain ni au surlendemain mais vivre tout simplement, sillonner les routes et savourer le chemin plutôt que de se focaliser sur la destination.
Mais le comportement de ces adolescents m’a gêné. On peut vivre libre mais l’est-on vraiment lorsqu’on vole, brûle ou détruit ? Lorsqu’on a la police aux trousses et qu’on cavale parce qu’il y a d’autres motards qui en veulent à ta peau ? Lorsqu’on se shoote au point de perdre conscience et même la vie ? C’est vrai que ce livre est une ode à la liberté, mais une liberté décevante et avec un prix à payer trop élevé à mon goût.
Le style d’écriture est agréable et fluide. C’est dommage qu’il n’y ait pas beaucoup de descriptions de paysages car j’imagine qu’ils sont passés par des lieux splendides. La fin est magnifique, ce qui explique ce quatrième cœur. Je ne m’y attendais pas vraiment mais ce fut touchant.