Nord et sud

Fiche identité

  • Titre du livre: Nord et sud
  • Auteur: Elizabeth Gaskell
  • Nombre de pages: 685
  • Édition: Points
  • Année de publication: 1854

Résumé

Margaret Hale mène une vie paisible à Helstone, un hameau situé dans le sud de la campagne anglaise. Son père, ministre de l’Eglise anglicane, renonce à sa charge, et décide de partir dans le nord, à Milton, dans une ville industrielle.

Avis    

Dans ce commentaire, j’aimerai remercier de tout mon cœur une blogueuse. Elle a parlé de ce livre avec tellement d’enthousiasme (cf. Nord et Sud de Romanza) qu’elle m’a donné envie de le lire et de l’acheter !
Ce livre représente la quintessence de mes goûts littéraires :
– un roman anglais du XIXème siècle, mon époque préféré dans la littérature. J’aime lire et m’imaginer les descriptions de la campagne anglaise, suivre le quotidien paisible des gens, et entendre leurs débats autour de tasses de thé, dîners et autres évènements mondains.
– une héroïne, ici Margaret Hale, qui est courageuse, sensible, passionnée et intelligente. Je me suis beaucoup attachée à elle et j’ai suivi avec passion l’évolution de son caractère, les moments difficiles par lesquels elle est passée, l’éclosion de son sentiment pour John Thornton, qui est un héros comme on les aime. Ah ! Je fonds littéralement là en pensant à lui, à son caractère, ses manières parfois brusques mais exquises, son tact, ses yeux qui brillent ! Leurs relations rappellent bien sûr l’inoubliable Orgueil et préjugés avec son lot de malentendus, de disputes et de sous-entendus.
– un livre engagé qui ne se contente pas de nous narrer une simple histoire d’amour. On découvre beaucoup de choses, bien plus que dans les récits de Jane Austen. L’auteur nous brosse un portrait réaliste et critique des patrons et des ouvriers et nous décrit les débuts du capitalisme industriel. Elle dénonce les conditions de vie et de travail des ouvriers à cette époque d’industrialisation massive mais elle est aussi très critique envers le rôle que jouaient les syndicats à cette époque. C’est vraiment très intéressant de comparer son point de vue et notre époque mais je n’entrerai pas dans ce débat. Elle raille aussi la vie oisive des riches londoniens, symbolisés ici par la frivolité d’Edith et de sa famille.
– un style d’écriture limpide, riche et fouillé mais tout en restant fluide, totalement addictif dès la première page. Les personnages secondaires sont aussi très intéressants et bien travaillés.
J’achève ce commentaire par cette maxime : il y a LA littérature anglaise et puis le reste. A lire de toute urgence !!!

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Cranford – Les confessions de Mr. Harrison

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