Les trois lunes de Tanjor (Tome 1 à 3)

Fiche identité

  • Titre du livre: Les trois lunes de Tanjor (Tome 1 à 3)
  • Auteur: Ange
  • Nombre de pages: 908
  • Édition: Bragelonne
  • Année de publication: 2001

Résumé

Arekh est attaché à un banc avec d’autres galériens. Son bateau est en train de couler quand soudain, une jeune femme plonge dans le lac et le sauve avec trois de ses compagnons. Or, il s’avère que celle qui l’a aidé est Marikani, une princesse en fuite tentant de regagner le royaume d’Harabec.

Avis    

Après la superbe Trilogie de l’Empire de Raymond Feist, j’avais envie de continuer dans la fantasy donc, je me suis lancée cette fois-ci dans cette saga française, composée de trois tomes. Je suis terriblement déçue par ce livre et il s’en est fallu de peu que j’abandonne toute la série.
Le récit démarre brusquement sur des scènes d’actions, sans introduire ni les personnages ni le contexte. Ce n’est que bien plus tard qu’on en apprend un peu plus, mais entre temps, on se contentera de suivre les péripéties de Marikani, Liénor et Arekh.
Je trouve que l’histoire est complètement décousue, comme si les auteurs avaient tenté de d’assembler ici et là des bouts de récits. Ils ont voulu mettre trop de choses, ce qui alourdit considérablement l’intrigue : on passe d’une fuite effrénée dans les bois et dans les montagnes aux complots de la cour royale. Ensuite, dans les prochains tomes, on subit une succession de batailles, une soudaine invasion barbare, des scènes violentes entrecoupées de quelques dialogues, de nombreux  personnages secondaires qui prennent le relais au point qu’on ne sait plus parfois qui parle.
Je me suis ennuyée dans leurs descriptions plates et leurs dialogues mous. Le style d’écriture est très simple et contraste avec le décor oriental. J’ai vraiment eu du mal à lire les phrases hachées, courtes, et à suivre les différents changements de points de vue et de chronologie. L’évolution des traits de caractère des personnages principaux ne m’a pas tout à fait convaincu. Ils manquaient de profondeur, et leurs actes n’étaient pas souvent cohérents : par exemple, la transformation soudaine de Non’iama, jeune esclave passive en une fille agressive et mystique.
Le seul point positif qui rattrape la note est l’originalité du thème. Nous sommes loin des créatures fantastiques (elfes, nains, dragons etc..) et de la magie. Les auteurs dénoncent l’esclavage et le racisme, institutionnalisés grâce à d’obscurs préceptes religieux.
Mais, comme la vie est trop courte et que de meilleurs livres sont susceptibles de vous attendre, je ne le recommande pas !

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