La lettre écarlate

Fiche identité

  • Titre du livre: La lettre écarlate
  • Auteur: Nathaniel Hawthorne
  • Nombre de pages: 360
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 1850

Résumé

Cette histoire se déroule aux Etats-Unis, vers le XVIIème siècle. Dans une colonie puritaine, Hester Prynne, dont le mari est porté disparu, est condamné pour adultère. De ce crime naît sa fille Pearl. Son châtiment est de porter un A écarlate sur sa poitrine, signe de sa déchéance au sein de sa communauté, et de vivre en marge de la société avec sa fille.

Avis     

Cela fait plusieurs années que j’avais envie de lire ce roman mais j’ai eu du mal à démarrer à chaque fois. C’est ma troisième tentative mais cette fois-ci, j’ai réussi à aller au bout de la lecture. Le prologue est des plus fastidieux, mais une fois passée ce cap difficile, le lecteur souffle un peu.
D’emblée, je vous annonce que le style d’écriture est riche, complexe mais vieillot, lourd et parfois peu accessible. Certaines descriptions sont longues, d’autant plus que l’auteur n’hésite pas à donner son point de vue et à commenter allégrement son récit. On devine aisément les ficelles mais il y a plusieurs redondances.
Cette histoire décrit les conditions de vie d’une colonie puritaine en Nouvelle-Angleterre. Cette société, avec des normes rigides, exigeantes (pour ne pas dire intolérantes) marque d’un sceau Hester qui est coupable d’adultère. Mise au pilori, elle préfère taire qui est le père de son enfant illégitime. Ecartée de la société comme une pestiférée, sujet de moqueries et de mépris, Hester accepte bravement son sort et reste quand même vivre en marge de la ville. Plusieurs questions me sont venues à l’esprit : pourquoi Hester se soumet-elle à cette condition misérable au lieu de quitter la ville et de recommencer une nouvelle vie ailleurs ? Est-ce une forme de pénitence ? Ou bien espérait-elle susciter la compassion de son amant afin qu’il reconnaisse l’enfant et partage son joug?
Ce livre m’a fait frémir de rage face au traitement subi par Hester et Pearl surtout. Les préjugés sur cette petite fille m’ont peinés : décrite comme un farfadet ou un lutin c’est à dire une créature du diable à l’époque, elle subit encore plus durement ces conditions, et ce depuis sa plus tendre enfance.
Mais la personne qui a suscité le moins de compassion pour moi est le père de Pearl, cette espèce de lâche qui craint de perdre sa réputation mais qui est rongé par le remords au point de tomber malade.
L’auteur dénonce l’hypocrisie religieuse de cette société puritaine, leur intolérance, le traitement ignoble infligée aux femmes qui se sont écartées des normes imposées de l’époque. Il parle aussi de la lâcheté des hommes et de vengeance.
C’est un classique américain assez connu mais qui reste moyen à mes yeux !

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