Jonathan Livingston le goéland

Fiche identité

  • Titre du livre: Jonathan Livingston le goéland
  • Auteur: Richard Bach
  • Nombre de pages: 98
  • Édition: Librio
  • Année de publication: 1970

Résumé

Jonathan Livingston est un goéland différent de ses semblables : plutôt qu’aller en quête de nourriture, il préfère passer ses journées à voler et à perfectionner cet art. Mais cette passion est-elle bien raisonnable ?

Avis     

Ce roman, qu’on pourrait classifier dans la littérature jeunesse n’est pas si évident ni si accessible.
Il évoque la passion d’un goéland pour le vol : ce dernier passe la plupart de ses journées à s’entraîner, à tester de nouvelles acrobaties au grand désarroi de son clan qui le considère d’un œil suspect. Exclu car trop différent, il va tenter coûte que coûte de poursuivre son rêve et de transmettre son art à d’autres goélands qui ont soif de différence.
Ce livre est un conte philosophique que l’on peut analyser de plusieurs manières. Au moment où je l’ai lu, je l’ai ressenti comme une allégorie mystique, un peu religieuse, sur la manière d’atteindre un certain niveau de plénitude, bref, une sorte de nirvana. L’auteur évoque plusieurs autres thèmes : le paradis, les miracles, une meilleure connaissance de soi et de ses limites afin de mieux les dépasser, le courage face à l’adversité etc.
Bref, comment dire ? Soit je suis blasée, soit je suis cynique et insensible ou bien les trois à la fois, mais honnêtement, tout cet ensemble mielleux que je colle dans la catégorie « Développement personnel », n’est pas ma tasse de thé. Je n’ai pas été touchée ni émue par cette histoire : elle ne m’a donné ni envie d’être meilleure, ni de poursuivre mes rêves (encore faut-il en avoir) ni de rechercher ce moi intérieur «  qui dépasse le temps et l’espace », quoique j’aimerai bien apprendre leur système pour me téléporter rapidement quand j’ai besoin d’air marin (ou de manger des sushis bien frais à l’autre bout du monde).
Le style d’écriture est un peu lourd, avec quelques mots techniques qui nécessitent un accompagnement si des jeunes adolescents le lisent. D’ailleurs, je pense qu’avant quatorze ans, c’est un roman qui reste encore assez complexe à appréhender.
Heureusement, il n’est pas très long et donc se lit assez vite. Mon commentaire est dur car je n’ai pas été conquise.  Dommage !

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