Des souris et des hommes

Fiche identité

  • Titre du livre: Des souris et des hommes
  • Auteur: John Steinbeck
  • Nombre de pages: 189
  • Édition: Gallimard
  • Année de publication: 1937

Résumé

Nous sommes aux Etats-Unis pendant les années 30. George et Lennie, des travailleurs itinérants, vont de ranch en ranch pour gagner de l’argent dans l’espoir de réaliser leur rêve.

Avis    

Il y a  très longtemps, j’ai vu ce film, et ça faisait un moment que je voulais lire le livre. C’est chose faite, et il est temps de passer au commentaire. Je pense que je  n’apporterai aucun élément nouveau par rapport aux milliers d’études littéraires faites sur le sujet. Mais je voudrais juste exprimer mon opinion : je n’ai  pas aimé ce livre malgré tous les éloges faits là-dessus.
C’est une histoire d’amitié assez étrange qui se noue entre George, un travailleur itinérant, et Lennie, son compagnon très simple d’esprit. Malgré tous les défauts de ce dernier, George tentera jusqu’au bout de veiller sur lui et de le protéger contre le monde. Car, Lennie n’y comprend pas grand-chose, oublie la moitié de ce qu’on lui dit et surtout ne sait pas mesurer sa force.  Ce qui est le plus poignant dans l’histoire c’est leur façon de s’accrocher à leur rêve utopique et de le ressasser encore et encore, comme pour se donner du courage.
On découvre non seulement la vie difficile des travailleurs américains à cette époque là, contraint d’aller de ranch en ranch pour gagner un salaire misérable qui sera dépensé dans le premier cabaret, mais aussi celui des Noirs. D’ailleurs, Crooks est un des personnages qui m’a fait le plus pitié, parce qu’il était méprisé par tout le monde à cause de sa couleur de peau.
Le thème qui revient sans cesse tout au long du livre est celui de la solitude : celui de George tout d’abord qui doit assumer seul la responsabilité de Lennie, de la femme de Curley vivant sans aucune compagnie féminine, du vieux Candy qui n’a pour ami que son vieux chien aveugle etc… Même lorsque les différents personnages se parlent, ils ne s’écoutent pas car chacun veut absolument parler de celui qui se tient à cœur.
Le style d’écriture est très épuré, et le livre est composé essentiellement de dialogues.
A mon avis, je n’ai pas aimé l’histoire car on sentait vraiment le désespoir, la tristesse dans chaque mot et ça laisse un goût amer à la fin. 
D’ailleurs, pour ceux qui seraient intrigués par l’origine de ce titre, il vient d’un poème de Robert Burns, qui dit « les plans les mieux conçus des souris et des hommes souvent ne se réalisent pas ».

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: A l’est d’Eden – Les raisins de la colère – Tortilla Flat

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