De la part de la princesse morte

Fiche identité

  • Titre du livre: De la part de la princesse morte
  • Auteur: Kenizé Mourad
  • Nombre de pages: 604
  • Édition: Robert Laffont
  • Année de publication: 1987

Résumé

Après la chute de l’empire ottoman,  Selma fille d’une sultane, est exilée à Beyrouth avec sa famille. Une nouvelle vie commence pour elle :  là-bas, elle va tomber amoureuse d’un chef druze qui la rejettera. Blessée, elle acceptera alors de se marier avec un rajah indien qu’elle n’a jamais rencontré. Mais, où qu’elle se trouve, Selma se sent étrangère et finira par fuir à Paris.

Avis     

L’activité du blog va un peu ralentir étant donné que les cours à l’université ont repris. Néanmoins, je ferais de mon mieux pour mettre le plus de livres possibles.  Comme vous l’avez remarqué, je me suis entichée des histoires de reines et de princesses. C’est une amie qui m’a recommandée cet ouvrage : j’étais vraiment enthousiasmée car elle en avait fait une critique élogieuse, mais en le lisant, j’étais légèrement déçue. L’auteur tente d’écrire la biographie de sa mère, qui était fille de sultane à Istanbul et qui a vécu des évènements historiques importants : la chute de l’empire ottoman, les débuts du mouvement d’indépendance en Inde ainsi que la première période de la Seconde guerre mondiale à Paris. Au niveau historique, ce livre est vraiment riche et c’est une manière très ludique de découvrir un pan de l’histoire qu’on ne connaît pas forcément. A chaque page, on est emporté dans un univers féérique et doré : celui des harems des sultanes en Turquie, l’exil dans la belle ville de Beyrouth,  l’existence douce et paisible dans le palais des rajahs indiens et la vie mouvementée parisienne.
Malgré toutes ces qualités, je trouve que le livre présente un défaut. J’ai eu du mal à m’identifier au personnage principal : l’auteur décrit simplement les états d’âme de Selma,  sans vraiment analyser et donner de la profondeur aux sentiments. Kénizé Mourad bascule trop vite entre évènements historiques et  les sentiments de Selma, ce qui donne une sensation de plat et de vide. Parfois, il y a  passages très longs qui ralentissent l’action ; quelquefois au moment où on commence à s’attacher à Selma, l’auteur stoppe brusquement et repart sur une anecdote ou un point précis de l’histoire.

Samarcande

Fiche identité

  • Titre du livre: Samarcande
  • Auteur: Amin Maalouf
  • Nombre de pages: 376
  • Édition: LGF
  • Année de publication: 1988

Résumé

Ce livre nous raconte l’histoire d’un manuscrit célèbre d’Omar Khayyam qui a été écrit à Samarcande, en Perse, au début du XIème siècle.

Avis     

J’aime beaucoup les romans historiques et depuis que j’ai lu Le médecin d’Ispahan, j’ai un faible pour cette époque. En lisant ce livre, on retrouve les couleurs chatoyantes de l’Orient, l’odeur des épices dans les marchés, les belles mosquées, les femmes avec leurs voiles colorées… L’auteur nous fait voyager dans cet univers des Mille et une nuits, disparu à jamais. J’ai également découvert une partie de l’Histoire assez intéressante : dès le XIème siècle, le terrorisme existait déjà, véhiculé par la secte des Assassins. Ces individus effectuaient des missions-suicides et aimaient particulièrement exécuter leur victime en public. Mourir en martyr était, pour eux, un grand honneur.
Mais ce sont les seules qualités de cet ouvrage. L’histoire du manuscrit suit de près les évènements géopolitiques du XIème siècle et du XIXème siècle. Le livre n’est pas assez dynamique car l’auteur se contente d’énumérer les faits historiques les uns à la suite des autres. De plus, le livre est trop court et l’auteur n’exploite pas assez la psychologie des personnages, surtout celui du poète. En outre, la deuxième partie du livre avec l’intervention de Benjamin O. Lesage est vraiment ennuyeuse, comparée à la première partie sur l’Orient.
Bref, un livre vraiment moyen !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Léon l’Africain