Eternalis

Fiche identité

  • Titre du livre: Eternalis
  • Auteur: Raymond Khoury
  • Nombre de pages: 444
  • Édition: Presses de la Cité
  • Année de publication: 2007

Résumé

Liban 2006. Evelyn, archéologue réputée, est enlevée dans les rues de Beyrouth. Sa fille, qui a assisté l’évènement, découvre que ce rapt est liée à un symbole ésotérique, l’Ouroboros. Avec l’aide de Jim Corben, elle tentera à tout prix de sauver sa mère…

Avis    

Après la lecture de La case de l’oncle Tom, j’ai choisi de me tourner vers des lectures plus soft. L’auteur est assez connu et je me suis jetée à l’eau, en espérant ne pas être trop déçue ! C’est un thriller proche du genre Da Vinci code: un symbole mystérieux qui recèle un terrible secret, des évènements historiques datant du XVIIIème siècle et qui auront des répercussions sur le présent, une course-poursuite pour se procurer un livre.
L’intrigue est assez intéressante et l’auteur arrive à distiller le suspens, si bien qu’on a envie d’avancer plus vite dans la lecture. Evidemment, on a droit à toutes les péripéties possibles et inimaginables: un médecin fou, des enlèvements, des tortures, des courses-poursuites dans un cadre original qui est le Moyen-Orient. L’auteur connaît bien le pays et il n’hésite pas à nous donner quelques leçons de géopolitique et son opinion sur les évènements liés au Liban ou la guerre en Irak. On a droit aussi, comme tous les thrillers de ce type, à une énième histoire sur les Templiers et l’alchimie et je suis assez déçue de ce côté, car il reprend des discours maintes fois répétés dans d’autres ouvrages, sites Internet etc…
Le contenu du secret – que je ne révèlerai pas ici – est assez évident même si cela reste très utopique et c’est dommage que l’auteur ait choisi une fin un peu niaise. Toutefois ce qui était intéressant c’est qu’il ne divisait pas les personnages en « bons » et « méchants » : chacun avait ses mobiles et bien souvent, on ne savait vraiment pas qui jouait pour qui réellement ! Le style d’écriture est très fluide : les mots glissent tout seuls, même au niveau des scènes de combat !
Bref, une lecture agréable pour les vacances !

De la part de la princesse morte

Fiche identité

  • Titre du livre: De la part de la princesse morte
  • Auteur: Kenizé Mourad
  • Nombre de pages: 604
  • Édition: Robert Laffont
  • Année de publication: 1987

Résumé

Après la chute de l’empire ottoman,  Selma fille d’une sultane, est exilée à Beyrouth avec sa famille. Une nouvelle vie commence pour elle :  là-bas, elle va tomber amoureuse d’un chef druze qui la rejettera. Blessée, elle acceptera alors de se marier avec un rajah indien qu’elle n’a jamais rencontré. Mais, où qu’elle se trouve, Selma se sent étrangère et finira par fuir à Paris.

Avis     

L’activité du blog va un peu ralentir étant donné que les cours à l’université ont repris. Néanmoins, je ferais de mon mieux pour mettre le plus de livres possibles.  Comme vous l’avez remarqué, je me suis entichée des histoires de reines et de princesses. C’est une amie qui m’a recommandée cet ouvrage : j’étais vraiment enthousiasmée car elle en avait fait une critique élogieuse, mais en le lisant, j’étais légèrement déçue. L’auteur tente d’écrire la biographie de sa mère, qui était fille de sultane à Istanbul et qui a vécu des évènements historiques importants : la chute de l’empire ottoman, les débuts du mouvement d’indépendance en Inde ainsi que la première période de la Seconde guerre mondiale à Paris. Au niveau historique, ce livre est vraiment riche et c’est une manière très ludique de découvrir un pan de l’histoire qu’on ne connaît pas forcément. A chaque page, on est emporté dans un univers féérique et doré : celui des harems des sultanes en Turquie, l’exil dans la belle ville de Beyrouth,  l’existence douce et paisible dans le palais des rajahs indiens et la vie mouvementée parisienne.
Malgré toutes ces qualités, je trouve que le livre présente un défaut. J’ai eu du mal à m’identifier au personnage principal : l’auteur décrit simplement les états d’âme de Selma,  sans vraiment analyser et donner de la profondeur aux sentiments. Kénizé Mourad bascule trop vite entre évènements historiques et  les sentiments de Selma, ce qui donne une sensation de plat et de vide. Parfois, il y a  passages très longs qui ralentissent l’action ; quelquefois au moment où on commence à s’attacher à Selma, l’auteur stoppe brusquement et repart sur une anecdote ou un point précis de l’histoire.