Novecento: pianiste

Fiche identité

  • Titre du livre: Novecento: pianiste
  • Auteur: Alessandro Baricco
  • Nombre de pages: 87
  • Édition: Gallimard
  • Année de publication: 1994

Résumé

Cette histoire est celle de Novecento, né lors d’une traversée en mer et qui n’a jamais mis les pieds à terre. Il passe sa vie sur un bateau à jouer du piano.

Avis          

Ce court roman raconte la vie peu banale de Novecento, un pianiste autodidacte né sur un paquebot transatlantique. De toute son existence, il n’a jamais mis les pieds à terre. Sa passion est de jouer du piano, et selon le narrateur il excelle dans cet art.
Malheureusement je n’ai pas senti la poésie de ce roman ni le côté musical. Je me suis ennuyée et je n’ai pas du tout été emportée par ce court récit qui se présente sous la forme d’un monologue.
Le style d’écriture est simple mais plat à mon goût. Ce n’est pas la première fois que je lis cet auteur mais à chaque fois je suis déçue à cause de cette impression de vide et d’inachevé qui se dégage de ces romans.
Bon, c’est un ouvrage que je ne recommande pas forcément! 

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Sans sangSoie

Le jardin des Finzi-Contini

Fiche identité

  • Titre du livre: Le jardin des Finzi-Contini
  • Auteur: Giorgio Bassani
  • Nombre de pages: 372
  • Édition: Gallimard
  • Année de publication: 1962

Résumé

Un après-midi, lors de la visite de tombeaux étrusques avec des amis, le narrateur est brusquement envahi par des souvenirs de sa jeunesse à Ferrare et de la fascination qu’il éprouvait pour la famille Finzi-Contini.

 Avis      

Voici un livre qui reçoit une triste note sur ce blog. En ce moment je traverse une série noire et je peine à trouver des histoires qui me plaisent ; en plus je suis engagée dans un projet de lecture assez dense qui me prendra encore plusieurs semaines donc l’activité du blog est cruellement ralenti. Il y a des jours avec et des jours sans, et on est ici dans cette seconde option.
L’auteur évoque des vieux souvenirs de sa vie à Ferrare, au moment de la promulgation des lois raciales. Les juifs se retrouvent presque du jour au lendemain exclus de la société que ce soit les centres de loisirs, les clubs ou les bibliothèques. La famille Finzi-Contini, de riches aristocrates juifs qui ont toujours vécu isolés de leur communauté, ouvrent les portes de leur grand domaine et proposent à un groupe de jeunes de jouer au tennis dans leur court privé.
Le jardin des Finzi-Conti ressemble un peu à un jardin d’Eden pour le narrateur et les autres protagonistes, où la vie continue son cours paisible et tranquille, loin des tumultes politiques et sociales : on joue au tennis toute l’après-midi; on boit du Skiwasser, on se promène dans le jardin, on flirte un peu. C’est ainsi que le narrateur se rapproche de Micol Finzi-Contini, dont il finit par tomber amoureux.
Mais même dans ce paradis perdu, les discordes apparaissent : le narrateur est amoureux de Micol, mais ce sentiment ne semble pas réciproque et ses tentatives resteront vaines et frustrantes ; Alberto le frère souffre de la solitude et tombe ensuite gravement malade.
Il y a un accent mélancolique dans cette histoire, qui est étouffant et oppressant. Le ton est nostalgique, plein de regret et en même temps ironique et amer lorsqu’il évoque ses premiers émois amoureux.
Le récit met du temps à se mettre en place et les premiers chapitres sont lourds et longs, avec des évènements plats et banals. J’ai failli abandonner plusieurs fois cette lecture mais ensuite, la curiosité m’a poussée à continuer jusqu’au bout. Je pense que les longues phrases de l’auteur m’ont refroidi, que l’ambiance mélancolique a pesé sur mon moral et que je n’ai pas réussi à m’attacher aux sentiments du narrateur.
Bref, vous l’avez compris je ne suis pas enthousiasmée par ce roman !