Mamie Luger

Fiche identité

  • Titre du livre : Mamie Luger
  • Auteur : Benoît Philippon
  • Nombre de pages : 384
  • Édition : Le livre de poche
  • Année de publication : 2018

Résumé

Après avoir tiré sur des policiers à 6 h du matin, Berthe Gavignol, 102 ans, se retrouve en garde à vue. L’inspecteur Ventura va recueillir les confessions de cette vieille dame qui avoue plusieurs crimes…

Avis     

Ça y est, je suis entrée dans la cohorte des gens qui ont lu ce drôle de roman, mi-policier, mi-confessions intimes teintées d’humour.
Car Berthe, non seulement a tiré sur les flics avec un Luger (arme nazie interdite), mais cache des cadavres dans sa cave. Quand ses maris lui manquent de respect, cette dame d’un caractère assez vif a la gâchette facile et les voilà six pieds sous terre sans laisser de traces. La guerre aidant, elle n’a pas été inquiétée par la disparition soudaine de ces multiples conjoints. L’argument de Berthe est le suivant : à son époque, personne ne protégeait les femmes dans leur foyer donc elles devaient elles-mêmes se défendre. Bon, de là, à tuer son mari à coups de carabines pour un mot de travers ou un inspecteur des impôts trop inquisiteur…
Le plus amusant dans cette histoire est le ton irrévérencieux, insolent et plein de malice de la vieille dame. Elle a son franc-parler, un caractère de cochon qui donne à ce roman une saveur particulière.
Par contre, le scénario se répète : au bout du énième mari, on sent que ça devient moins passionnant, plus répétitif et lassant. Même le lecteur finit par s’habituer au crime et à cette fameuse cave.
Le style d’écriture est vif, léger et se lit agréablement bien.
Pour conclure, un roman original pour bien se détendre après une dure journée de travail !

Le suspendu de Conakry

Fiche identité

  • Titre du livre : Le suspendu de Conakry
  • Auteur : Jean-Christophe Rufin
  • Nombre de pages : 304
  • Édition : Folio
  • Année de publication : 2018

Résumé

Aurel Timescu est consul de France en Guinée. Il s’ennuie à son poste jusqu’au jour où un plaisancier français est retrouvé suspendu au mât de son bateau.  
Intrigué, il va mettre tout en œuvre pour résoudre ce crime.  

Avis     

Un membre de ma famille m’a prêté ce roman que j’ai lu en vacances sous les cocotiers après des mois de confinement.
C’est un roman correctement écrit mais, que je classe dans la catégorie moyenne.
Le narrateur, Aurel, est un personnage excentrique mais peu attachant : je le plains à la fois d’être le souffre-douleur de ses collègues tout en déplorant ses mimiques et ses tenues vestimentaires extravagantes.
Cet enquêteur en herbe est prêt à tout pour résoudre l’énigme autour du meurtre de Jacques Mayeres. Il va creuser le passé de la victime, questionner quelques témoins et à grands renforts de vin blanc et de piano, va résoudre ce mystère.
En soi, l’intrigue est simple, mais manque cruellement de rebondissements et d’énergie. L’ambiance est fade avec un dénouement banal.
C’est le premier Rufin que je lis, mais je suis déçue. Je m’attendais à plus ! Dommage !