Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part

Fiche identité

  • Titre du livre: Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part
  • Auteur: Anna Gavalda
  • Nombre de pages: 156
  • Édition: J’ai lu
  • Année de publication: 1999

Résumé

A travers ses nouvelles, on partage, le temps de quelques pages, douze morceaux de vie: une rencontre sur un boulevard, les angoisses d’un écrivain, l’amour entre deux personnes, les dégâts provoqués par la bêtise humaine…

Avis    

Avant de débuter le marathon d’une semaine, quoi de mieux qu’un livre pour se détendre ? Ici, nous avons douze nouvelles, douze petites histoires ordinaires et banales : on retrouve une maman qui attend un enfant, un jeune homme qui aimerait que quelqu’un l’attende sur le quai, une jeune femme qui rencontre un homme sur le boulevard Saint-Germain etc…
La qualité des nouvelles est malheureusement très inégale : certaines sont brouillonnes et un peu trop rapides, d’autres sont très émouvantes, très humaines et parfois tristes. Même si globalement elles restent courtes, on s’attendrit la plupart du temps sur les personnages (sauf celui de Junior: bien fait pour lui !). Il y a bien sûr quelques clichés, quelques stéréotypes comme l’artiste désabusé, le fils de « beauf » ou le couple de bourgeois allant dans leur maison de campagne mais dans l’ensemble, on retrouve des anecdotes d’une vie ordinaire. J’ai quand même eu un pincement au coeur en terminant le livre car j’aurai aimé connaître la suite de certains récits.
Un moment que j’ai apprécié dans le livre est l’atmosphère romantique qu’elle donne à Paris et qui m’a donné envie de déambuler dans le joli  quartier de Saint-Germain. Son style d’écriture est léger et elle use surtout du dialogue pour mettre en scène ses personnages.
Bref, un bon moment de détente !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Ensemble c’est toutJe l’aimais L’échappée belle

La grammaire est une chanson douce

Fiche identité

  • Titre du livre: La grammaire est une chanson douce
  • Auteur: Erik Orsenna
  • Nombre de pages: 150
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 2001

Résumé

Suite à un naufrage, Jeanne et Thomas, son frère, se retrouvent sur une île étrange. Ils rencontrent Mr Henri, qui les fera découvrir l’univers des mots.

Avis    

Afin de mieux réviser les partiels tout en mettant à jour ce blog, j’ai décidé de m’atteler à des livres plus courts. C’est ainsi que je suis tombée sur cette histoire destinée à un public plutôt jeune.
L’idée principale de l’auteur est de faire découvrir la grammaire de façon ludique. C’est vraiment bien fait sur certaines parties comme l’explication du rôle des noms, des adjectifs, des verbes et de la conjugaison. Sa façon d’écrire est très poétique, avec de jolis jeux de mots et de sons. Mais globalement l’histoire est trop simple, trop enfantine et j’ai beaucoup moins accroché alors que plusieurs sites en faisaient l’éloge.
Je dirais donc que c’est un livre hybride, inclassable et même à double tranchant car l’enfant préfèrerait sûrement le conte et il ne pourrait pas forcément apprécier toute la poésie des mots. Et certains adultes (malheureusement comme moi), trouveront l’histoire trop niaise tout en savourant le charme de chaque ligne.
Je reproche également à l’auteur de généraliser trop vite les choses, et d’ancrer son discours dans certains stéréotypes injustifiés : il accuse les banquiers, hommes d’affaires ou économistes de vouloir éradiquer la diversité des langues. Ce genre d’affirmation gratuite a le don de m’irriter et cela se ressent sur la note globale du livre !