Un cadavre de trop

Fiche identité

  • Titre du livre : Un cadavre de trop
  • Auteur : Ellis Peters
  • Nombre de pages : 286
  • Édition : 10 x 18
  • Année de publication : 1979

Résumé

Cette histoire se déroule au Moyen Âge, vers le XIIème siècle. Une guerre civile éclate en Angleterre entre la reine Mathilde et Étienne, un autre prétendant au trône. Cadfael, moine de l’abbaye bénédictine de Shrewsbury, assiste aux événements, car la bataille se déroule non loin de l’abbaye. La victoire d’Etienne entraîne la chute de la ville et donc, la pendaison de quatre-vingt-quatorze prisonniers de la garnison. Lorsqu’il arrive sur place pour les enterrer, il découvre qu’il y a un cadavre de trop.  

Avis    

En ce moment, j’ai besoin d’une lecture amusante, car je suis sur un essai historique assez dense. J’aime bien lire des enquêtes policières, tant que cela ne sombre pas dans des descriptions insoutenables.
On suit de nouveau le frère Cadfael dix ans après ma première lecture de cette série de romans, comme quoi rien n’est jamais perdu. On retrouve la lucidité, l’intelligence et la perspicacité de Cadfael dans cette enquête où plusieurs événements viennent chambouler son quotidien : l’arrivée de Godric, un nouvel apprenti ; l’invasion du roi dans la ville de Shrewsbury ; un cadavre de trop dans une pendaison de masse, etc. Cadfael est déterminé à retrouver le coupable bien qu’il dispose de peu d’indices. Heureusement, les événements vont tourner en sa faveur.
En plus de l’aspect ludique de l’enquête, le lecteur découvre aussi le contexte de l’époque : la guerre civile entre la reine Mathilde et le roi Étienne, tous les deux prétendants au trône ; la justice expéditive qui était réglée par un duel pour éviter un procès qui traîne en longueur ; le quotidien contraignant des moines bénédictins, etc.
Le style d’écriture est agréable, fluide et léger. C’est un livre qui se lit vite. Néanmoins, je pense qu’il y a trop de hasards « heureux » pour que ce soit une enquête complète, logique et méthodique.
À lire quand même pour se détendre !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog : Trafic de reliques 

Tant que le café est encore chaud

Fiche identité

  • Titre du livre : Tant que le café est encore chaud
  • Auteur : Toshikazu Kawaguchi 
  • Nombre de pages : 240
  • Édition : Le livre de poche 
  • Année de publication : 2015

Résumé

Il existe un café spécial à Tokyo nommé Funiculi Funicula. Dans cet établissement, sous réserve de respecter certaines règles, il est possible de retourner dans le passé le temps que le café soit encore chaud.

Avis     

Ce livre raconte l’expérience de quatre femmes qui, grâce à la magie dans le café Funiculi Funicula, choisissent de revenir dans le passé. Leur temps est assez limité puisqu’elles ne peuvent y rester que le temps d’un café chaud. De même, ce retour dans le passé n’a strictement aucune incidence sur le présent.
Si l’originalité du récit m’avait d’abord attirée, j’ai vite perdu mon enchantement. Ce livre, qui oscille entre nouvelles et roman, est juste un condensé de mièvreries, de répétitions et de situations les plus larmoyantes possibles. J’ai l’impression que l’auteur essaie de jouer avec les sentiments du lecteur en racontant des histoires tristes dégoulinantes d’amour, de deuil et de séparation.
Rien dans ces histoires ne m’a ému ni fait vibrer parce que je sentais venir à des kilomètres à la ronde l’intrigue. Les personnages sont inintéressants. C’est creux, mais tellement creux que j’ai soupiré d’exaspération tout au long de ma lecture.
Le style d’écriture est plat, fade et sans aucun relief. J’ai failli mourir d’ennui devant ses dialogues insipides. Si on supprimait les multiples répétitions, on pourrait bien amputer cent pages à ce livre. J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps dans cette lecture.
Face aux éloges reçus par ce bouquin et aux millions d’exemplaires vendus, je me sens un peu déconnectée de cette vague « feel good ». Je recherche de la profondeur, des émotions et un vrai style dans la littérature, pas cette espèce de méli-mélo pseudo-développement personnel, pseudo-romance. Définitivement, ce livre n’est pas ma tasse de thé donc je passe à autre chose. Un grand dommage !