Nous rêvions juste de liberté

Fiche identité

  • Titre du livre : Nous rêvions juste de liberté 
  • Auteur : Henri Loevenbruck
  • Nombre de pages : 384
  • Édition : J’ai lu 
  • Année de publication : 2015

Résumé

Cette histoire commence dans la petite ville de Providence, aux Etats-Unis. Hugo est un adolescent mal dans sa peau, entre un père violent, une mère alcoolique et l’ombre de sa sœur décédée.
Lorsqu’il change d’école, Hugo fait la rencontre de Freddy et sa bande, des adolescents provocateurs et rebelles dans une école privée. Ensemble, ils vont fuir ensemble à moto et parcourir tout le pays.

Avis     

Ce livre raconte le parcours chaotique de quatre adolescents rebelles et provocateurs. Issus de milieux défavorisés, mal dans leur peau et dans leur famille, Hugo et ses amis vont fuir la ville de Providence et errer sur les routes à moto. Ils vont former un clan de motards et vivre une vie de bohème où drogue, violence, vol, racket et sexe libre seront leur quotidien.
C’est une histoire d’amitié. Chaque minute compte. Chaque bêtise est vécue avec légèreté et insouciance. C’est peut-être ce qui est agréable dans ce livre : s’imaginer être au-dessus des lois ; rouler à moto, cheveux au vent, et se laisser porter, ne pas penser à demain ni au surlendemain, mais vivre tout simplement, sillonner les routes et savourer le chemin plutôt que de se focaliser sur la destination.
Mais le comportement de ces adolescents m’a gêné. On peut vivre libre, mais l’est-on vraiment lorsqu’on vole, brûle ou détruit ? Lorsqu’on a la police aux trousses et qu’on cavale parce qu’il y a d’autres motards qui en veulent à ta peau ? Lorsqu’on se shoote au point de perdre conscience, et même la vie ? C’est vrai que ce livre est une ode à la liberté, mais une liberté décevante et avec un prix à payer trop élevé à mon goût.
Le style d’écriture est agréable et fluide. C’est dommage qu’il n’y ait pas beaucoup de descriptions de paysages, car j’imagine qu’ils sont passés par des lieux splendides. La fin est magnifique, ce qui explique ce quatrième cœur. Je ne m’y attendais pas vraiment, mais ce fut touchant.