Fiche identité
- Titre du livre : L’homme qui voulait vivre sa vie
- Auteur : Douglas Kennedy
- Nombre de pages : 512
- Édition : Pocket
- Année de publication : 1997
Résumé
Ben Bradford est un jeune avocat de Wall Street qui semble avoir tout pour lui en apparence. Mais en réalité, tout va mal : il déteste son métier et rêve de devenir photographe ; sa femme le trompe avec un voisin. Un jour, une altercation éclate entre l’amant de sa femme et lui, et conduit à un geste irréparable.
Avis
Lorsqu’on est confrontée à un mariage qui bat de l’aile, des questions fusent de toutes parts dans la tête. Pourquoi ? Comment ? Qu’ai-je fait de mal ou qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? ? Pourquoi l’amour ne survit pas au temps, à la routine et aux habitudes ? Le mariage finit-il toujours par devenir un fardeau ? J’ai cherché des explications partout, d’où le choix de ce livre, mais à la place d’une réponse, j’ai déniché ici une histoire palpitante.
Le résumé nous en dit déjà long, donc je ne m’étendrai pas dessus : un avocat, désespéré par sa carrière et par son mariage, commet l’irréparable lors d’une dispute. Plutôt qu’assumer son crime, il choisit de disparaître de la plus spectaculaire des manières. Cette histoire est divisée en deux parties : la première raconte la vie de Ben jusqu’à la soirée fatidique. J’ai failli abandonner devant l’abondance de descriptions monotones sur ses biens personnels, sur sa vie de New-yorkais privilégié, mais l’auteur nous emmène doucement vers la seconde partie du livre, qui raconte sa disparition et la nouvelle vie qu’il s’est créée. Mais peut-on effacer le passé ? Peut-on refaire sa vie sans perte et fracas derrière ? Quel est le prix à payer ? J’ai aimé suivre les aventures de ce personnage, même s’il n’était pas tout le temps sympathique. L’auteur a su lui donner une certaine finesse sans plonger dans la caricature.
Le style d’écriture est agréable, fluide et léger. Le livre se lit vite, avec des rebondissements bien dosés qui accélèrent la lecture, et l’envie de connaître la suite. J’ai aimé cette fin surprenante, d’une immoralité savoureuse mais originale. Pour conclure, un livre qui mérite le détour !
Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog : La poursuite du bonheur