Cyrano de Bergerac

Fiche identité

  • Titre du livre : Cyrano de Bergerac
  • Auteur : Edmond Rostand
  • Nombre de pages : 360
  • Édition : Hachette Education
  • Année de publication : 1897

Résumé

Cyrano est amoureux de Roxane, qui n’a de yeux que pour l’insipide Christian. Ce dernier, qui ne sait pas manier les mots, demande à Cyrano de l’aider à courtiser sa bien-aimée.

 Avis     

Si je ne peux dire qu’un mot, ce serait juste SPLENDIDE ! Qu’est-ce que cette pièce de théâtre est comique !
J’étais pliée de rire à chaque phrase, à chaque rime et à chaque réplique de ce cher Cyrano.
Il y a longtemps que je ne me suis pas autant amusé dans une lecture.
Le personnage de Cyrano est unique : généreux, drôle, chevaleresque, maniant la langue française à merveille, il enchante le lecteur avec ses phrases pleines d’ironie, d’humour et de panache. J’ai adoré toutes ces tirades.
Cette pièce de théâtre est aussi exceptionnelle, car elle arrive à mélanger avec brio la comédie et la tragédie. La fin est sublime, à couper le souffle.
En tout cas, si vous avez peur de la littérature classique, ce livre est fait pour vous. Il a tout pour séduire un lecteur : un style d’écriture riche et raffinée, un bon rythme, de l’humour à foison.
Pour ma part, il ne me reste plus qu’à voir l’adaptation théâtrale de ce chef-d’œuvre ainsi que le film de Depardieu qui paraît-il est bien exécuté.

Mémoires d’Hadrien

Fiche identité

  • Titre du livre : Mémoires d’Hadrien
  • Auteur : Marguerite Yourcenar
  • Nombre de pages : 364
  • Édition : Gallimard
  • Année de publication : 1951

Résumé

Sur son lit de mort, l’empereur roman Hadrien adresse une lettre à son héritier Marc Aurèle dans lequel il raconte ses mémoires.

 Avis     

C’est avec un soulagement infini que je vous annonce que j’ai terminé la lecture de ce roman. Je sais qu’il est plébiscité partout, mais honnêtement, ce fut un exercice des plus fastidieux de ma vie de lecteur.
Ce livre est un roman historique où Hadrien, un empereur romain, fait une rétrospective de sa vie. Il raconte son accession au pouvoir, ses réalisations politiques et militaires, son amour pour le jeune Antinoüs et le déclin de sa santé.
Raconter autrement, ce livre pourrait être passionnant, mais ici, le style d’écriture a vraiment tout gâché : le rythme est monotone et mou ; le ton aride et sec sans aucune émotion ou sentiment ; le vocabulaire souvent complexe. Certes, on sent toute l’érudition de l’auteur sur l’Antiquité romaine, mais elle n’a pas su insuffler de l’énergie et de la vitalité à ce récit.
Au contraire, chaque ligne fut pour moi une bataille contre l’ennui. Ces phrases sont trop recherchées et manquent de spontanéité. On a l’impression de manger du bois sec.
Mon commentaire est dur, mais ce n’est que mon ressenti. Proposer ce livre en classe de 1ère pour les épreuves du baccalauréat est une aberration : c’est le meilleur moyen de dégoûter à jamais un adolescent de la lecture.
Bref, ce fut une lecture ennuyeuse. Écrire un livre érudit, c’est bien, écrire un livre plaisant, c’est mieux.