Stupeur et tremblements

Fiche identité

  • Titre du livre: Stupeur et tremblements
  • Auteur: Amélie Nothomb
  • Nombre de pages: 352
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 1999

Résumé

Depuis qu’elle a séjourné au Japon durant sa petite enfance (cf. Métaphysique des tubes), Amélie est fascinée par ce pays. Elle y retourne quelques années plus tard pour travailler dans la compagnie Yumimoto en tant que traductrice. Amélie sera confrontée à une difficulté majeure : son éducation occidentale ne lui permet pas d’appréhender les règles de vie implicites de la société japonaise. Suite à plusieurs erreurs, Amélie perdra peu à peu son statut d’interprète et finira par nettoyer les toilettes du quarante-quatrième étage.

Avis   

Cette fois-ci, je suis sûre que vous allez me dire : encore Amélie Nothomb ! Oui, je lis cet auteur et NON je ne suis pas fan pour autant. Comme la plupart des gens, je subis le diktat des maisons d’édition et des « best-sellers » acclamés dans la presse. Donc, je me suis décidée à lire cet ouvrage, qui est de toute façon très court. C’est un des livres que j’ai le moins aimé jusqu’à présent : plusieurs personnes ont trouvé cet ouvrage très drôle mais personnellement, je n’ai même pas arrivé à esquisser l’ombre d’un sourire, durant toute la lecture.
L’histoire  décrit de manière très caricaturale la mentalité des Japonais dans le monde professionnel: un respect absolu de la hiérarchie, l’humilité constante dans les tâches qu’on exécute, le statut de la femme, l’importance du travail…Malheureusement, je n’ai jamais travaillé avec un Japonais et donc je ne pourrais pas vous en dire plus sur le sujet et comparer mes impressions avec ceux de l’auteur.

Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé cette histoire creuse, absurde et sans aucune substance. J’ai senti que l’auteur a jeté dans ce livre toute son amertume, toutes ses désillusions et sa déception concernant son séjour là-bas. Je n’ai ressenti aucune émotion positive envers le personnage principal : ni pitié, ni compassion. Elle avait l’air folle plus qu’autre chose. 
Sa critique est assez acerbe et elle se fonde uniquement sur ses à priori et sa vision occidentale des choses pour juger la mentalité japonaise. Même si je connais vraiment rien de cette culture, j’ai du mal à comprendre pourquoi on donne un prix  prestigieux (Grand prix du roman de l’Académie française ) à cet auteur pour dénigrer autant ce pays !
Un conseil : ne dépensez pas surtout votre énergie (et votre argent) pour lire ce bouquin !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: MercureMétaphysique des tubes

Métaphysique des tubes

Fiche identité

  • Titre du livre: Métaphysique des tubes
  • Auteur: Amélie Nothomb
  • Nombre de pages: 156
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 2000

Résumé

Ce roman d’Amélie Nothomb est quasi-autobiographique : elle nous raconte son enfance au Japon jusqu’à l’âge de trois ans.

Avis       

Amélie Nothomb est une écrivaine assez célèbre et je n’ai jamais compris pourquoi elle fascine tellement les médias. C’est vrai que j’ai plutôt aimé son roman Mercure et j’ai continué sur ma lancée en lisant celui-ci. Et bien je donne une note passable pour plusieurs raisons.
Déjà, j’ai hésité à mettre le mot « autobiographie » dans le résumé. Il est quasiment impossible d’avoir de vifs souvenirs de son enfance, surtout si on pense raconter sa vie de nourrisson ou d’enfant de deux ans. A mon avis, elle s’est inspirée des témoignages de sa famille pour pouvoir écrire, et ça m’a un peu gênée car souvent, les faits varient considérablement d’une personne à une autre. Les premières pages sont déjà décourageantes : j’ai mis du temps à comprendre qu’elle parlait en réalité d’elle et non de Dieu. Au début, Amélie était un bébé amorphe : elle ne pleurait pas, ne bougeait pas et se contentait de manger et de salir ses couches. Elle était, comme elle le dit elle-même dans son livre, « un tube ».
Puis vient l’éveil et on a l’image d’une petite fille qui se prend pour Dieu. D’ailleurs, les enfants jusqu’à l’âge de quatre ans sont considérés comme des petits princes dans la culture japonaise. Elle nous raconte les petites anecdotes de son enfance : l’incident des carpes, ses deux nurses qui avaient des tempéraments très opposées, l’opinion qu’elle avait sur les membres de la maison…
C’est assez ludique mais sans grande consistance, et c’est le défaut le plus évident. On ne perd pas grand-chose en laissant ce livre chez le libraire ou à la bibliothèque. En plus, j’ai trouvé son style d’écriture plat et mou, redondant et superficiel à la fois.
Malgré toutes ses imperfections, j’ai apprécié les petits clins d’oeils sur la vie au Japon : la fête réservée aux petits garçons, la vision des choses de  Nishio-San et Kashima-San, le théâtre japonais…

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