Le symbole perdu

Fiche identité

  • Titre du livre : Le symbole perdu
  • Auteur : Dan Brown
  • Nombre de pages : 736
  • Édition : Le livre de poche
  • Année de publication : 2009

Résumé

Robert Langdon est invité par son ami Peter Solomon – un célèbre philanthrope et également haut gradé de la franc-maçonnerie – à Washington pour une conférence. Il découvre que c’est un piège tendu par un homme persuadé qu’il pourra déchiffrer un terrible secret des francs-maçons.

Avis          

Bon, je ne présente plus cet auteur, car il a déjà fait plusieurs apparitions sur ce blog.
Ce roman ne diffère pas du schéma de ces autres livres : un thriller haletant dans une ville où se cache un mystère capable d’ébranler le monde. Après Paris, Rome et Florence, le voici à Washington pour résoudre une énigme qui a un lien avec les francs-maçons.
Bon, je ne sais pas pourquoi, mais cette fois-ci cette lecture m’a agacé : c’est comme si à chaque page l’auteur voulait m’apprendre quelque chose ; m’expliquer les symboles cachés de la franc-maçonnerie, la géographie de Washington ou la noétique. Ce côté donneur de leçons est peu lassant et a alourdi le récit. Il y a tellement d’informations qu’on se sent un peu noyée. En plus, l’histoire met du temps à se mettre en place, ce qui fait que j’ai eu du mal à entrer dans le roman dès les premières pages.
Le dénouement est décevant. J’ai presque envie de dire : tout ça pour cette pirouette ridicule ?
Le style d’écriture est plus laborieux que ces autres romans, plus lourd, plus volumineux et moins fluide. Les chapitres sont courts et rappellent les brèves séquences des films d’action. Au moment où on est dans le feu des événements, paf, il termine le chapitre et on bascule sur un autre sujet. Les personnages sont peu étoffés ; les descriptions inexistantes et certains évènements sont incohérents.
Je ne mentionne plus les innombrables défauts de ce livre comme les citations de marques presque toutes les pages. Tout, mais absolument tout, est cité depuis le téléphone jusqu’au dictionnaire en ligne. Je fulmine de rage rien qu’en y pensant et c’est honteux, oui, je le dis, honteux d’insérer autant de marques dans un livre, à croire que toutes les multinationales du monde l’ont copieusement financé ! Nous, lecteurs, n’avons pas besoin de cette pollution visuelle, gardez-les pour ceux qui regardent la télé !
Bref, vous avez compris mon ressenti : je suis déçue de cette lecture. À éviter si possible !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog : Anges et démonsDa Vinci codeInferno Origine

Le couteau de partage (Tome 1 à 4)

Fiche identité

  • Titre du livre: Le couteau de partage (Tome 1 à 4)
  • Auteur: Lois McMaster Bujold
  • Nombre de pages: 1 548
  • Édition: Bragelonne
  • Année de publication: 2006

Résumé

La jeune Faon fuit la ferme de ses parents.  Sur sa route, elle croise une patrouille des Marcheurs du Lac, des soldats-sorciers qui possèdent des pouvoirs magiques capables de se débarrasser d’êtres malfaisants. De manière tout à fait inattendue, son destin sera lié à celui d’un vieux patrouilleur nommé Dag.

Avis          

Voici une fantasy bien décevante que je me suis astreinte à terminer pour pouvoir le partager.  Plusieurs fois, j’ai été sur le point d’abandonner et j’ai mis plus de quatre mois avant d’arriver jusqu’au bout.
L’intrigue est concentrée sur l’histoire d’amour entre Dag, un patrouilleur et Faon, une jeune fermière.  Dans le monde où ils vivent, ces groupes de personnes ne se fréquentent pas, bien qu’ils vivent dans une paix relative. Cette série, constituée de quatre tomes, se décomposent ainsi : le premier tome traite de la rencontre entre Dag et Faon et de leur mariage chez les fermiers ; le second de l’intégration de Faon chez les patrouilleurs ; le troisième de leur voyage le long du fleuve sur un chaland ; et le dernier tome de la nouvelle formation de Dag et leur retour dans le Nord pour établir leur foyer. Dans chacun de ces tomes, ils affronteront soit des bandits, soit des êtres malfaisants, une espèce de créature ni vivante ni morte qui aspire l’essence des êtres vivants. Les difficultés rencontrés par les personnages principaux sont ridiculement faibles : ces romans sont longs, monotones et avec peu d’actions épiques et palpitantes.
Tout est prévisible, avec un côté mièvre, fleur bleue et sentimental qui m’a profondément agacé.  Les thèmes abordés sont l’amour, la compréhension et la tolérance entre deux classes sociales, l’amitié, la famille etc… Pour résumer en un mot c’est du soft-porn-romance-fantasy.
Les questions liées à la magie sont techniques et leur description est peu intéressante. L’univers décrit par l’auteur évolue peu, voire pas du tout et certains sujets ne sont pas résolus : d’où proviennent les êtres malfaisants ? Et le pouvoir des Marcheurs du Lac ? Et les relations entre Dag et sa famille sont-elles définitivement coupés ?
Le style d’écriture est simple, accessible mais l’auteur s’attarde trop sur les états d’âme de ces personnages principaux, ce qui devient lassant à la fin. Donnez-nous plus d’action, du suspens, des combats, des trahisons, du sang qui coule au lieu des sempiternels doutes et jérémiades !
Bref, je ne vous le recommande pas. Il y a mieux sur le marché de la fantasy!