Fablehaven ( Tome 1 à 5)

Fiche identité

  • Titre du livre : Fablehaven (Tome 1 à 5)
  • Auteur : Brandon Mull
  • Nombre de pages : 2 512
  • Édition : Pocket Jeunesse
  • Année de publication : 2006

Résumé

Pendant que leurs parents partent en voyage en Suède, Kendra et Seth sont envoyés en vacances chez leurs grands-parents qu’ils connaissent à peine. Ils découvrent au fur et à mesure que l’endroit où ils habitent est en réalité une réserve secrète où vivent des créatures fantastiques. Mais l’équilibre de ce lieu est menacé…

 Avis     

De plus en plus, j’aime jeter un œil dans la littérature jeunesse pour y faire de belles découvertes. Ce livre, avec cette sorcière crasseuse en couverture, m’a directement tapé dans l’œil. Quand il s’agit de magie, de créatures enchantées et d’aventures rocambolesques, je suis toujours partante !
Cette histoire commence lentement. Je me suis demandée si cela valait le coup de continuer à suivre ces deux adolescents, ne voyant rien venir d’intéressant au bout de cinquante pages. Puis, soudain, le lecteur commence à percer avec eux le secret de Fablehaven, et le voilà embarqué dans une série d’aventures qui ne cessent de s’amplifier au fur et à mesure des pages et des tomes. Il y en a cinq donc amplement de quoi se régaler !
L’univers est bien construit, un savant mélange entre fantasy, magie et monde réel. Les personnages sont attachants, même si Seth est parfois une tête à claques avec son caractère intrépide, ce qui cause régulièrement des problèmes. Kendra, elle, est plus mesurée et craintive en contrepartie. Nos deux adolescents vont devoir être courageux, braves et innovants face à tous les périls qui les menacent : sauver la réserve de Fablehaven et leur famille, trouver les artefacts, déjouer les complots de l’Étoile du soir, etc.
Le style d’écriture est fluide, agréable donc convient bien aux adolescents à partir de 10 ans. Pour les adultes, le ton est parfois un peu trop simple. Je note juste un bémol : le 5ème tome m’a paru bâclé par rapport au reste, avec des péripéties qui sont parfois trop rapides.
Quoiqu’il en soit, c’est une merveilleuse série à découvrir pour les petits et les grands avides d’imaginaire !

Motel blues

Fiche identité

  • Titre du livre : Motel blues
  • Auteur : Bill Bryson
  • Nombre de pages : 399
  • Édition : Payot
  • Année de publication : 1989

Résumé

Bill Bryson, un Américain qui habite en Angleterre, retourne dans sa ville natale, Des Moines, situé dans l’Iowa. Il entreprend un voyage dans l’Amérique profonde sur deux itinéraires : d’abord une partie de la côte Est des Etats-Unis, puis ensuite la côte Ouest, à la quête en partie de ses souvenirs d’enfance lors des vacances en famille.

 Avis     

Quand j’étais plus jeune, je rêvais de faire un road-trip aux USA, mais ce projet ne s’est pas réalisé. Bon, rien n’est perdu, car, grâce à ce livre, j’ai quand même fait ce voyage ! Nous allons suivre l’auteur, Bill Bryson, dans un long voyage en voiture où il sillonne l’Amérique profonde, celle des villes avec des noms bizarres où se succèdent des stations-services, des motels miteux et des centres commerciaux situés dans des banlieues avec des parkings gigantesques. On découvre ainsi un autre visage de l’Amérique profonde peu attirante et plutôt miteuse (mis à part les parcs nationaux).
L’auteur joue sur la carte de l’humour tout le long de cet ouvrage pour décrire son voyage et ses péripéties. On dirait qu’il fait exprès de se retrouver dans les endroits les plus tordus et les plus louches. Son voyage est aussi marqué par la solitude : il lie peu de contact avec les habitants d’un endroit et se contente d’effleurer en surface un lieu en jugeant essentiellement sur les apparences. À mon avis, il est passé à côté de gens sympathiques et de lieux pittoresques qui méritent le détour.
Si au début, il m’a fait rire, j’ai trouvé son humour un peu lourd au fur et à mesure que j’avançais dans la lecture. On aime ou on n’aime pas ce ton irrévérencieux, un brin méprisant et condescendant. Je ne sais pas comment l’exprimer correctement, mais on sent que c’est un Américain qui écrit : est-ce que c’est lié à ses gargantuesques orgies alimentaires de burgers, de chips et de bières ? Ses musées insolites qu’ils visitent et qui collectionnent tout et n’importe quoi ? Sa manière de tout ramener à l’argent ?
Bref, l’auteur fait un clown bien triste ! Derrière la façade joyeuse de ce récit se cache un pays à deux vitesses. American blues, quand tu nous tiens !