Motel blues

Fiche identité

  • Titre du livre: Motel blues
  • Auteur: Bill Bryson
  • Nombre de pages: 399
  • Édition: Payot
  • Année de publication: 1989

Résumé

Bill Bryson, un Américain qui habite en Angleterre, retourne dans sa ville natale, Des Moines, situé dans l’Iowa. Il entreprend un voyage dans l’Amérique profonde sur deux itinéraires : d’abord une partie de la côte Est des Etats-Unis, puis ensuite la côte Ouest, à la quête en partie de ses souvenirs d’enfance lors des vacances en famille.

 Avis     

Quand j’étais plus jeune, je rêvais de faire un road-trip aux USA mais ce projet ne s’est pas réalisé.  Bon, rien n’est perdu car, grâce à ce livre, j’ai quand même fait ce voyage ! Nous allons suivre l’auteur, Bill Bryson, dans un long voyage en voiture où il sillonne l’Amérique profonde, celle des villes avec des noms bizarres où se succèdent des stations-services, des motels miteux et des centres commerciaux situés dans des banlieues avec des parkings gigantesques. On découvre ainsi un autre visage de l’Amérique profonde peu attirante et plutôt miteuse (mis à part les parcs nationaux).
L’auteur joue sur la carte de l’humour tout le long de cet ouvrage pour décrire son voyage et ses péripéties. On dirait qu’il fait exprès de se retrouver dans les endroits les plus tordus et les plus louches. Son voyage est aussi marqué par la solitude : il lie peu de contact avec les habitants d’un endroit et se contente d’effleurer en surface un lieu en jugeant essentiellement sur les apparences. A mon avis, il est passé à côté de gens sympathiques et de lieux pittoresques qui méritent le détour.
Si au début il m’a fait rire, j’ai trouvé son humour un peu lourd au fur et à mesure que j’avançais dans la lecture. On aime ou on n’aime pas ce ton irrévérencieux, un brin méprisant et condescendant. Je ne sais pas comment l’exprimer correctement mais on sent que c’est un Américain qui écrit : est-ce que c’est lié à ses gargantuesques orgies alimentaires de burgers, de chips et de bières? ses musées insolites qu’ils visitent et qui collectionnent tout et n’importe quoi ? sa manière de tout ramener à l’argent ?
Bref, l’auteur fait un clown bien triste ! Derrière la façade joyeuse de ce récit se cache un pays à deux vitesses. American blues, quand tu nous tiens !  

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