Les apparences

Fiche identité

  • Titre du livre : Les apparences
  • Auteur : Gillian Flynn
  • Nombre de pages : 696
  • Édition : Le livre de poche
  • Année de publication : 2012

Résumé

Amy et Nick forment selon les apparences un couple idéal. Après quelques déboires professionnels et financiers, ils quittent New-York pour revenir dans le Missouri où Nick a grandi.
Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, après avoir terminé son travail, Nick rentre chez lui et découvre le salon dans un désordre indescriptible. Quant à sa femme, elle a disparu sans laisser de traces.

Avis     

Je ressors de ce livre avec des sentiments contradictoires. Comment parler d’une histoire qui m’a ennuyé la moitié du temps, mais que je trouve néanmoins ingénieuse ?
La première partie de ce livre est fastidieuse au point où j’ai failli abandonner. Le récit alterne entre le journal intime d’Amy Dunne sur plusieurs périodes et les événements vécus par Nick Dunne à partir du jour de la disparition.
Au fur et à mesure qu’avance le récit, on va découvrir les dessous de ce couple qui semblait heureux : après cinq ans d’amour fou, leur histoire bat de l’aile. Plusieurs causes sont en jeu que ce soit d’ordre professionnel, financier ou social. Quitter New-York pour une petite ville paumée au fin fond du Missouri en fait partie. Quand l’enquête continue, la plupart des faisceaux d’indices se tournent vers Nick, qui de mari éploré, passe au banc des principaux suspects.
C’est à partir de la seconde partie – et il faudra une bonne dose de patience au lecteur pour arriver jusque-là – pour que cette histoire prenne enfin son ampleur.
Je ne dévoilerai pas ici le principal nœud de l’intrigue, mais c’est particulièrement bien ficelé. Je ne m’y attendais pas, et ce fut une agréable surprise. La fin est juste époustouflante, déstabilisante, mais d’une rare habilité.   
Au début, le style d’écriture est peu fluide, assez lourd jusqu’à la fin de la première partie. Une fois passé cette étape, les pages se tournent toutes seules et on a qu’une seule hâte, c’est connaître l’issue de ce piège. Pour conclure, c’est un thriller intéressant avec un parfum de machiavélisme qui mérite le détour !

Le fer et le feu

Fiche identité

  • Titre du livre : Le fer et le feu
  • Auteur : Bruce Alexander
  • Nombre de pages : 381
  • Édition : 10 x 18
  • Année de publication : 1995

Résumé

Londres 1768. Jeremy s’apprête à travailler comme apprenti chez Ezechiel Crabb, un libraire, lorsque ce dernier ainsi que tous les membres de sa maisonnée sont sauvagement assassinés. Sur place, la police arrête un poète couvert de sang avec une hache à la main qui est directement traité comme le coupable. Mais Sir John Fielding ne souhaite pas tirer des conclusions hâtives et continue son investigation.

Avis     

C’est le second livre que je lis de cet auteur, mais je suis déçue par rapport au premier. Le lecteur se retrouve dans l’atmosphère de Londres au XVIIIème siècle, avec ses ruelles sales et mal famées, son sinistre asile psychiatrique, sa justice et sa police encore balbutiante.
Il s’agit de la seconde enquête menée par Sir John Fielding et racontée par son assistant, Jeremy Proctor. Alors que tous les faits accusent John Clayton du terrible meurtre qui s’est déroulé à Grub Street, le magistrat émet des réserves et continue discrètement son investigation. Les événements mettent du temps à se mettre en place alors qu’il est facile de déduire qui sont le(s) coupable(s). C’est dommage que l’auteur n’ait pas introduit plus de suspens, mais plutôt suivi une narration assez statique, monotone et trop chronologique.
Le narrateur reste le même gentil garçon sympathique et naïf prêt à rendre service au magistrat. Il a un côté un peu niais qui m’a un peu agacé, mais il a bon cœur donc on lui pardonne sa candeur. J’ai préféré Jimmie Bunkins, le petit voleur à la tire, avec son argot incompréhensible et sa personnalité pétillante. 
Le style d’écriture est un peu lourd, car les péripéties traînent en longueur : il n’y a pas beaucoup de rebondissements, ce qui est dommage alors qu’il y avait matière à emmener le récit dans une autre direction. En plus, les mobiles du crime me paraissent peu crédibles étant donné l’enjeu final.
Je ne sais pas si je vais continuer cette série d’enquêtes historiques après cette déception. Dommage !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog : Les audiences de Sir John