Les enfants de Dune (Tome 3)

Fiche identité

  • Titre du livre : Les enfants de Dune (Tome 3)
  • Auteur : Frank Herbert
  • Nombre de pages : 576
  • Édition : Robert Laffont
  • Année de publication : 1976

Résumé

Après la disparition de Muad’Dib dans le désert, son empire est entre les mains d’Alia, sa sœur et les deux jumeaux Leto et Ghanima. La transformation écologique s’accélère sur Arrakis, mais menace l’existence de l’épice.

Avis     

Mon enthousiasme pour cette série s’est émoussé durant ce troisième tome. Pour être honnête, il y a plusieurs passages mystiques que je n’ai pas compris, des péripéties qui mettent du temps à se réaliser et des complots alambiqués dont je n’ai pas compris le but. J’ai essayé de m’accrocher tant bien que mal, mais j’ai souvent perdu le fil.
L’histoire se focalise sur Leto et Ghanima, les enfants de Paul Muad’Dib. Grâce aux pouvoirs acquis dès leur naissance, ils savent que des complots se trament autour d’eux, menaçant leurs vies et la pérennité de l’empire. Ils sont jeunes, sous la protection d’adultes qui les considèrent comme des enfants pourtant, ils portent le poids des vies de leurs ancêtres dans leurs souvenirs. Ils sont étranges, presque effrayants dans leur maturité et dans leur réflexion. J’ai préféré de loin des personnages secondaires plus sympathiques comme Duncan Idaho ou Stilgar.
L’auteur évoque plusieurs sujets : la décadence de l’empire ; la tyrannie de la religion, utilisée pour manipuler les masses ; l’oubli des traditions lorsqu’une société archaïque se retrouve en contact avec d’autres cultures.
La fin du livre m’a laissé un arrière-goût amer. Leto, contrairement à son père, pense que seule la tyrannie pourra maintenir l’empire : les considérations économiques, à savoir le monopole de l’épice, auront le dessus sur la transition écologique tant rêvée.
Le style d’écriture est dense, mystique et parfois incompréhensible. Je pense qu’il me faudra quelques pincées d’épices pour en comprendre une partie.
Je ne sais pas si je continuerai cette série, mais je sais que j’ai besoin d’une pause.

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Dune (Tome 1)Le Messie de Dune (Tome 2) L’Empereur-Dieu de Dune (Tome 4) Les hérétiques de Dune (Tome 5) 

Le Messie de Dune (Tome 2)

Fiche identité

  • Titre du livre : Le Messie de Dune (Tome 2)
  • Auteur : Frank Herbert
  • Nombre de pages : 336
  • Édition : Robert Laffont
  • Année de publication : 1969

Résumé

Paul Atréides, est désormais l’empereur Muad’Dib. Mais son règne, marqué par douze années de Jihad, a laissé des marques sanglantes dans l’Empire. Il devient la cible d’un terrible complot.

Avis     

Après le premier tome addictif de Dune, j’ai vraiment envie de continuer dans cette série.
Ce second tome change par rapport au premier et se concentre sur Paul, qui malgré lui, devient Empereur, doublé d’une figure religieuse chez les Fremen. Il n’en reste pas moins que son accession au pouvoir crée des jaloux et une animosité des autres entités (les Bene Gesserit, la Guilde Spatiale, la CHOM, les Bene Tleilaxu) qui voient leurs influences diminuées. Un complot se forme, mais Paul parviendra-t-il à le déjouer ?
Néanmoins, j’ai trouvé ce tome moins palpitant que le premier. Le rythme est plus lent, avec quelques longueurs notamment sur les décisions prises par Paul, des passages un peu creux lors des réunions de la Cour ou des discussions à double sens des uns et des autres. La réalisation du complot tarde à venir.  
Paul est immergé dans ses visions et en oublie presque de vivre. Que craint-il ? La fin de son règne et de sa postérité ou la vie elle-même ? Ses oracles ne sont-ils que le fruit de son imagination ou reflètent-ils le vrai futur, immuable et définitif ? Ce livre dégage un aspect encore plus mystique que le premier : j’ai parfois été perdu dans les brumes des visions de Paul.
La principale question qui se pose ici est : quelles sont les conséquences quand le gouvernement et la religion ne font plus qu’un ? Ce pouvoir absolu et sans limite, qui entraîne la déification de l’Empereur, est un lourd fardeau pour les épaules de Paul qui devient un tyran malgré lui, impuissant à endiguer le flot de fanatisme autour de sa personne.
Le style d’écriture est dense, riche, mais alourdi par quelques longueurs.
J’ai beaucoup aimé cette suite et je n’ai qu’une hâte : découvrir encore la saga des Atréides !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blogDune (Tome 1)Les enfants de Dune (Tome 3) L’Empereur-Dieu de Dune (Tome 4)  – Les hérétiques de Dune (Tome 5)