Fiche identité
- Titre du livre : 120, rue de la Gare
- Auteur : Léo Malet
- Nombre de pages : 215
- Édition : 10 x 18
- Année de publication : 1946
Résumé
Le détective Nestor Burma est fait prisonnier lors de la Seconde Guerre mondiale. Il croupit dans un stalag. Lorsqu’un détenu amnésique meurt, il lui laisse un message ambigu contenant une adresse.
De retour en France après sa libération, il croise son collègue Colomer qui est abattu à ses pieds au moment où il mentionne la même adresse.
Avis
Ce roman est la première enquête de Nestor Burma même si le livre mentionne quelques réussites du détective auparavant. Il va faire une investigation sur un cas étrange : la même adresse prononcée par deux personnes différentes a entraîné à chaque fois leur mort. Comble de malheur : cette adresse n’existe pas !
Son enquête le conduit d’abord à Lyon, située en zone occupée, et ensuite à Paris. Ses méthodes sont brutes, parfois violentes. Il n’hésite pas à empiéter sur les lieux potentiels d’un crime ; menacer une femme seule chez elle pour soutirer des informations, etc. Certaines répliques sont machos notamment sa remarque sur l’infirmière qui le soignait à Lyon !
L’atmosphère du livre ne m’a pas plu, peut-être à cause de cette constante référence à la pipe ou à la cigarette. En lisant le livre, j’avais l’impression d’être constamment entouré d’un nuage de fumée. Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que le personnage principal ne fait que ça : allumer sa pipe et fumer. Certaines marques de cigarette sont même citées abondamment !
Le style d’écriture est assez particulier, car il utilise beaucoup le subjonctif ce qui donne un ton pompeux qui cadre mal avec une enquête policière.
Pour conclure, ce détective ne m’a pas conquis donc je n’irai pas plus loin dans la découverte de ces autres aventures.