Fiche identité
- Titre du livre: Paris est une fête
- Auteur: Ernest Hemingway
- Nombre de pages: 352
- Édition: Folio
- Année de publication: 1964
Résumé
L’auteur nous propose ici une collection de ses souvenirs de Paris dans les années 20.
Avis
A cause des attentats survenus à Paris il y a quelques semaines, ce livre est revenu à l’affiche, et parce que Paris restera toujours pour moi une ville magique et festive, je me suis sentie attirée par ce titre qui annonçait comme décor cette magnifique capitale.
La note que je donne reste pourtant décevante pour plusieurs raisons. Je n’ai jamais accroché avec le style d’écriture d’Hemingway et ce livre ne déroge pas à la règle. Je trouve son style d’écriture trop épuré, brut, minimaliste et presque froid. Je sais que c’est très subjectif mais je ne supporte pas le ton qu’il utilise, ses phrases courtes sans l’once d’une poésie et d’une pincée de sensibilité.
L’histoire en elle-même est une série de souvenirs de l’auteur au cours de ses débuts d’écrivain à Paris dans les années 20. Malgré des difficultés financières récurrentes, Hemingway profite pleinement de la vie là-bas grâce à sa rencontre avec plusieurs artistes tels que Gertrude Stein, Ezra Pound, James Joyce ou Scott Fitzgerald. On découvre les affinités qu’il avait envers certains d’entre eux, sa répulsion envers d’autres artistes et je peux vous dire qu’il n’était pas tendre dans ses descriptions ni ses jugements.
Quoiqu’il en soit, j’ai aimé déambuler avec Hemingway dans cette vie insouciante et bohème où il partageait son temps entre l’écriture dans des cafés parisiens, les rencontres avec d’autres artistes, les voyages en Autriche avec sa femme et son fils, les balades dans les rues parisiennes, le jardin du Luxembourg ou les musées, les verres de vin ou de whisky à la terrasse d’un café, les courses hippiques à Enghien ou Auteil etc.
La description qu’il fait de Paris à cette époque est aussi très intéressante et donne un aspect historique : imaginez Paris avec des chèvres dans la rue, des calèches tirés par des cheveux qui servaient à vider les latrines etc.
Bref, je n’ai pas été totalement emballé, ce qui explique cette note passable. Je trouve qu’il manquait cette étincelle qui rend un ouvrage autobiographique envoûtant et le personnage principal attachant.
A lire pour les amoureux d’Hemingway !
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