Fiche identité
- Titre du livre: Le soleil se lève aussi
- Auteur: Ernest Hemingway
- Nombre de pages: 275
- Édition: Gallimard
- Année de publication: 1926
Résumé
Le narrateur, Jacob Barnes, un journaliste américain vivant à Paris, passe sa vie dans les cafés parisiens avec ses amis artistes.
Avis
Écrire mon opinion sur ce livre d’Hemingway est un exercice très difficile car il est généralement considéré comme un très bon écrivain.
Effectivement, il a un talent indéniable. Son style est épuré, ses mots sont simples mais il les agence d’une telle manière que cela provoque une magie qui vous happe dès la première ligne. Sans son style d’écriture, je n’aurai pas continuer bien longtemps à lire ce récit de beuveries d’Américains de bars en bars à Paris d’abord, puis à Pampelune.
Ce livre m’a paru floue, comme si j’avais moi-même avalé des litres de whisky. Il ne se passe pas grand chose en effet : on suit des hommes et une femme dans leurs innombrables virées nocturnes. Leur existence m’a paru tellement inutile, superficielle et vaine : boire, aller à la pêche, boire, assister aux corridas et boire, encore et toujours. Ils ne sont ni antipathiques – même si parfois leurs préjugés envers les Juifs sont très marqués – ni sympathiques.
Cette histoire provoque un malaise car nous sentons qu’une blessure au fond d’eux est pansée et étouffée par le nombre incalculable de verres d’alcools ingurgités : les séquelles physiques laissées par la guerre, un amour impossible, une femme volage et inconstante qui fait tourner la tête des hommes, la faillite personnelle…
Pour une seconde lecture d’Hemingway, j’en ressors avec des sentiments mitigés. Souvent le style d’écriture que je trouvais si agréable au début m’a ennuyé dans certains passages qui groupaient trop de longueurs. J’ai l’impression de ne pas avoir tout saisi, d’être passé à côté de quelque chose de profond alors que j’ai pris tout mon temps pour lire tranquillement le livre. J’en ressors avec un goût amer dans la bouche, un sentiment mélancolique dans le cœur et une grosse déception !
Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Le vieil homme et la mer – Paris est une fête