La dame en blanc

Fiche identité

  • Titre du livre: La dame en blanc
  • Auteur: Wilkie Collins
  • Nombre de pages: 850
  • Édition: Archipole
  • Année de publication: 1859

Résumé

Walter Hartright est engagé comme professeur de dessin dans une famille qui habite Limmeridge House dans le Cumberland. A son arrivée, il est frappé par la ressemblance entre Laura, une de ses élèves, et une étrange dame vêtue de blanc rencontré quelques jours auparavant.
Walter tombe amoureux de Laura mais, hélas, elle doit épouser Sir Percival Glyde selon le vœu de son défunt père. Mais…

Avis    

Sept ans après, me voici de nouveau avec un livre de Wilkie Collins à présenter. Ce roman est toujours resté dans un coin de ma tête dans la liste « A lire » mais il a fallu du temps pour que je m’y mette enfin. Et je suis contente car j’ai passé un bon moment.
L’intrigue tourne autour de Laura Fairlie, riche héritière qui a épousé sans grande conviction Sir Percival Glyde, un lord fortement endetté, qui devient exécrable une fois marié. En effet, mettre la main sur la fortune de sa future femme arrangerait bien ses affaires.
L’auteur construit ce roman de la même manière que Pierre de lune. Chaque protagoniste va intervenir pour témoigner sur les évènements qui se sont déroulés autour de Laura et de la mystérieuse dame en blanc. Nous avons donc une diversité de style et de ton qui donnent du relief et du rythme au récit : des lettres, un journal intime, un compte-rendu officiel, etc.
Il y a plusieurs personnages et cela me démange de vous donner mon point de vue sur chacun d’eux. Pour ne pas alourdir ce commentaire, je ne ferai que les citer brièvement : Walter Hartright, Marian Halcombe (que j’ai beaucoup aimé pour son intelligence et sa finesse), Laura, Fairlie, Sir Percival Glyde, l’oncle hypocondriaque qui m’a mis hors de moi à chacune de ses apparitions (il mérite une bonne paire de gifles aussi celui-là), le comte Fosco et sa femme etc.
L’auteur distille un bon suspens : une fois le livre commencé, il est difficile de s’arrêter car beaucoup de questions viennent nous tarauder : qui est vraiment Sir Percival Glyde et que cache-t-il ? Et que vient faire cette mystérieuse dame en blanc dans l’histoire ?
Le style d’écriture est agréable et fluide. C’est toujours un délice de lire de la bonne littérature anglaise, avec ce ton si élégant et ces belles descriptions. En tout cas, j’étais scotchée et j’imagine que même si une bombe tombait sur la ville, je ne l’aurai même pas entendu.
Pourquoi pas le 5ème cœur ? Je trouve que l’histoire est un peu trop fleur bleue, et traîne un peu en longueur vers la fin. Et puis, j’en veux à l’auteur sur le choix définitif de Walter (bref, ceux qui ont lu le livre me comprennent).
Conclusion, à lire pour les amoureux de littérature anglaise classique !

Autre(s) livres de cet auteur commentés dans ce blog: La femme rêvéePierre de lune

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