Terremer (Tome 1 à 3)

Fiche identité

  • Titre du livre : Terremer (Tome 1 à 3) 
  • Auteur : Ursula Le Guin
  • Nombre de pages : 656
  • Édition : Pocket
  • Année de publication : 1968

Résumé

Ged, simple gardien de chèvres sur l’île de Gont, dispose du don. Au terme d’une longue initiation, il va devenir un des Archimages les plus puissants de l’archipel de Terremer. 

Avis     

J’ai profité de belles vacances sur une île croate pour enfin lire cette série, connue pour être un des piliers de la fantasy.
L’univers est extrêmement bien décrit : on s’imagine très vite circuler en bateau au milieu de ces innombrables îles, parfois sous un soleil de plomb, parfois au milieu d’une tempête.
Au cours de ces trois tomes, nous allons suivre avec délice une succession d’aventures originales dont le personnage principal est Ged, un magicien : l’initiation aux arts de la magie au cours de son adolescence ; la fuite face à l’Ombre qu’il a malencontreusement invoqué ; la quête de la moitié de l’anneau d’Erreth-Akbe dans les tombeaux d’Atuan ; son ultime combat contre une créature qui aspire la magie.
Chaque passage est palpitant, intéressant et addictif. Je trouve même que les histoires sont trop courtes. Ces trois tomes sont passés à une vitesse stupéfiante. J’ai adoré le caractère de chaque personnage, l’ambiance et le rythme doux et poétique de chaque tome.
Le style d’écriture est agréable, limpide et léger. On est loin ici des fantasys guerrières pour se concentrer sur des quêtes difficiles qui invitent à l’humilité, à la patience et à l’ouverture d’esprit.
En tout cas, je suis ravie d’avoir découvert cette série fantasy. Pendant ces trois tomes, j’ai rêvé, imaginé et vibré à chaque page. Les vacances ont donné encore plus de saveur à cette lecture.
Que dire à part que je vous recommande vivement cette série ! 

Le cas Eduard Einstein

Fiche identité

  • Titre du livre : Le cas Eduard Einstein
  • Auteur : Laurent Seksik
  • Nombre de pages : 304
  • Édition : Flammarion
  • Année de publication : 2013

Résumé

Ce livre raconte la schizophrénie qui touche Eduard Einstein, fils du célèbre physicien. 

Avis     

Cette histoire, racontée tour à tour par Eduard, sa mère, puis Albert Einstein, décrit la vie d’Eduard Einstein, déclaré schizophrène dès l’âge de vingt ans, et ensuite enfermé dans un asile psychiatrique jusqu’à la fin de ses jours. On découvre dans ce roman beaucoup de choses sur la vie de famille d’Einstein. Séparé de sa première femme Mileva, Albert Einstein fait carrière d’abord à Berlin puis s’exile aux Etats-Unis à cause de la montée du nazisme. Derrière l’image du célèbre physicien se cache une vie privée complexe : séparation, deuil d’un enfant en bas âge demeuré caché, des relations distantes avec ses enfants dont l’un est schizophrène, etc.
Son fils cadet est un enfant sensible, fragile qui vit mal le divorce de ses parents. Dès la fin de son adolescence, Eduard Einstein devient de plus en plus violent et sombre dans la folie. Sa mère est contrainte de l’interner, car elle n’est plus en mesure de s’occuper de lui sans mettre en jeu sa sécurité physique. Jusqu’à son dernier souffle, elle veillera seule sur son fils et continuera à le rendre visite. Son père, quant à lui, ne l’a plus revu depuis son internement. Cette histoire explique notamment l’origine génétique de cette maladie, qui selon l’auteur, était courante dans la famille de Mileva.
On découvre également les traitements médicaux de l’époque qui sont horribles comme les électrochocs, l’injection d’insuline, la camisole, etc.
Le style d’écriture est agréable, fluide et léger. Le livre se lit vite malgré un contexte narratif difficile, surtout lorsque le lecteur plonge dans les pensées d’Eduard.
Pour conclure, ce livre met en lumière la tragédie personnelle d’une famille, ce qui est bien loin de ce qu’on imagine de la vie d’un savant qui a reçu un prix Nobel pour
 une des théories les plus célèbres du monde.