Les braves gens ne courent pas les rues

Fiche identité

  • Titre du livre: Les braves gens ne courent pas les rues
  • Auteur: Flannery O’Connor
  • Nombre de pages: 288
  • Édition: Gallimard
  • Année de publication: 1949

Résumé

Ce livre est une collection d’une dizaine de nouvelles qui se déroulent dans le sud des Etats-Unis. 

Avis     

En quelques lignes, le lecteur plonge dans l’ambiance particulière de chacune de ses nouvelles. Elles sont très éclectiques, certaines passionnantes, d’autres nettement moins.
Le décor est celui du sud des Etats-Unis, dans ces zones sinistrées et rurales où règne la pauvreté, la misère et l’ignorance. Celle qui m’a le plus touchée est la dernière nouvelle intitulée « La personne déplacée ». Il est question ici d’immigration, de racisme et de bêtise humaine qui conduisent à des conséquences dramatiques pour tous les protagonistes. Celle-ci est vraiment la plus belle de toutes les nouvelles.  
Le reste est assez mitigé : un serial-killer qui se retrouve nez à nez avec une famille qui a fait un détour sur la route des vacances ; un grand-père et son petit-fils en balade à Atlanta ; un vendeur de Bibles qui cache bien son jeu ; un vieux général qui assiste à la remise de diplôme de sa fille ; un jeune garçon qui est fasciné par un prédicateur etc.
Le style d’écriture est fluide, concis, parfois glacial. En quelques mots, l’auteur nous plonge dans le quotidien de ces villes rurales délaissées, dans la vie des petites gens qui sont englués leur train-train quotidien, empêtrés dans leur égoïsme, leurs préjugés et leur manque d’ouverture d’esprit.
Bref, des nouvelles qui ne sont pas joyeuses mais qui décrivent bien la bêtise de l’être humain.

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