J’ai trouvé ce livre par hasard. Le résume était attirant, car il promettait des événements angoissants dans un monde post-apocalyptique. En réalité, ce livre est un huis-clos où deux mondes diamétralement opposés se croisent. L’auteur décortique et analyse dans le moindre détail les pensées de chaque protagoniste : d’un côté, il y a Amande et Clay, un couple de blancs new-yorkais issus de la classe moyenne ; de l’autre côté, il y a G.H et Ruth, des Noirs d’une classe sociale plus élevée. Entre méfiance, non-dits, racisme et préjugés, on va suivre six personnages dans une attente angoissante, ponctuée par des symptômes de maladie et des phénomènes naturels inhabituels.
D’ailleurs, le lecteur, tout comme les personnages du livre, ne saura pas ce qui a provoqué cette apocalypse. Y a-t-il eu une guerre ? Une explosion nucléaire ? Une panne d’électricité généralisée ? Un attentat ? Toutes ses questions resteront sans réponse jusqu’au bout du récit, ce qui est frustrant.
Le style d’écriture est agréable au début, mais au fur et à mesure, il se dégrade. Je me suis profondément ennuyée devant tout ce bavardage. Les événements mettent du temps à se mettre en place et ne sont pas assez palpitants pour tenir le lecteur en haleine. En plus, c’est un livre typiquement américain où les questions de races et de classes sociales prennent le dessus.
Pour conclure, un livre qui semblait prometteur, mais qui reste relativement limité dans le contenu. Dommage !