Fiche identité
- Titre du livre: La voleuse de livres
- Auteur: Markus Zusak
- Nombre de pages: 640
- Édition: Pocket
- Année de publication: 2006
Résumé
Ce livre qui se déroule dans un quartier pauvre de Molching au cours de la Seconde guerre mondiale est raconté par une étrange narratrice, la Mort. Celle-ci est attirée par l’existence de Liesel Meminger, une fillette d’une dizaine d’années.
Avis
Ce livre, connu et adulé par la blogosphère, adapté au cinéma, a enfin atterri dans ma liste de lectures de vacances.
Je suis déçue par cette lecture que j’ai trouvé ennuyeuse et lassante. La faute incombe essentiellement au style d’écriture qui est trop simple, trop naïf et lourd, presque agaçant. Même si la construction du livre semble originale au premier abord, je n’ai pas aimé ce style, notamment les coupures nettes, les annonces au début de certains paragraphes, les digressions de la narratrice, le ton un peu mielleux et mièvre, destinée à susciter de bons sentiments chez le lecteur.
L’intrigue se focalise sur Liesel Meminger, une enfant d’une dizaine d’années accueillie par une famille allemande. C’est une histoire d’amitié, d’abord entre la jeune fille et sa famille d’adoptive, ensuite entre elle et Rudy Steiner un voisin et camarade d’école, et enfin avec Max, un juif qui a été recueilli et caché dans leur cave.
Le rythme du livre est un peu long car l’auteur s’attarde sur le quotidien de ce quartier défavorisé de la rue Himmel et sur les faits et gestes qui occupent la famille : les cauchemars de Liesel, la place de l’accordéon dans la vie de Hans, le langage châtié de sa femme Rosa, les livres qui ont traversé sa vie, ses problèmes d’adaptation à l’école à cause de son faible niveau scolaire, l’amitié avec Rudy, le bouleversement de leur existence suite à l’arrivée de Max etc.
Je pense que c’est un livre susceptible de plaire aux jeunes adolescents car ce sont des thèmes qui les touchent : l’histoire crée une certaine empathie envers les autres, prône l’amitié et la tolérance et dénonce bien évidemment le pouvoir nazi. La Mort occupe aussi une place de choix : loin de la vision macabre avec sa faucille, elle offre ici une image plus sympathique, mais trop niaise à mon goût.
Bref, pour conclure je ne sais pas quoi vous recommander. Le film est mieux que le roman, donc si vous ne voulez pas trop vous attarder sur cette longue lecture, vous pouvez vous contenter de l’adaptation cinématographique.