Tant que le café est encore chaud

Fiche identité

  • Titre du livre : Tant que le café est encore chaud
  • Auteur : Toshikazu Kawaguchi 
  • Nombre de pages : 240
  • Édition : Le livre de poche 
  • Année de publication : 2015

Résumé

Il existe un café spécial à Tokyo nommé Funiculi Funicula. Dans cet établissement, sous réserve de respecter certaines règles, il est possible de retourner dans le passé le temps que le café soit encore chaud.

Avis     

Ce livre raconte l’expérience de quatre femmes qui, grâce à la magie dans le café Funiculi Funicula, choisissent de revenir dans le passé. Leur temps est assez limité puisqu’elles ne peuvent y rester que le temps d’un café chaud. De même, ce retour dans le passé n’a strictement aucune incidence sur le présent.
Si l’originalité du récit m’avait d’abord attirée, j’ai vite perdu mon enchantement. Ce livre, qui oscille entre nouvelles et roman, est juste un condensé de mièvreries, de répétitions et de situations les plus larmoyantes possibles. J’ai l’impression que l’auteur essaie de jouer avec les sentiments du lecteur en racontant des histoires tristes dégoulinantes d’amour, de deuil et de séparation.
Rien dans ces histoires ne m’a ému ni fait vibrer parce que je sentais venir à des kilomètres à la ronde l’intrigue. Les personnages sont inintéressants. C’est creux, mais tellement creux que j’ai soupiré d’exaspération tout au long de ma lecture.
Le style d’écriture est plat, fade et sans aucun relief. J’ai failli mourir d’ennui devant ses dialogues insipides. Si on supprimait les multiples répétitions, on pourrait bien amputer cent pages à ce livre. J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps dans cette lecture.
Face aux éloges reçus par ce bouquin et aux millions d’exemplaires vendus, je me sens un peu déconnectée de cette vague « feel good ». Je recherche de la profondeur, des émotions et un vrai style dans la littérature, pas cette espèce de méli-mélo pseudo-développement personnel, pseudo-romance. Définitivement, ce livre n’est pas ma tasse de thé donc je passe à autre chose. Un grand dommage !

La fleur de l’illusion

Fiche identité

  • Titre du livre : La fleur de l’illusion
  • Auteur : Keigo Higashino
  • Nombre de pages : 347
  • Édition : Actes Sud
  • Année de publication : 2013

Résumé

Un vieillard est retrouvé assassiné à son domicile. La police se tourne vers l’hypothèse d’un cambriolage qui aurait mal tourné jusqu’au moment où sa petite-fille découvre qu’une mystérieuse fleur jaune a disparu dans le jardin. Lorsqu’elle entreprend des recherches à ce sujet, les événements s’accélèrent.

Avis     

Ce roman policier est particulier puisqu’il a le don de pouvoir tenir le lecteur en haleine sur un sujet relativement simple : une fleur jaune. Quel est l’enjeu de cette fleur ? Quel lien y a-t-il entre une famille assassinée sauvagement par un fou dans la rue, le suicide d’un adolescent qui ne présentait aucun problème particulier et le meurtre d’un vieillard féru de botanique ?
L’auteur emmène le lecteur dans un labyrinthe, avec plusieurs personnages qui interviennent pour résoudre cette énigme mystérieuse. Par rapport à ces autres enquêtes, ce roman policier est moins passionnant, car le récit met du temps à prendre de l’ampleur et piétine de temps en temps.
Ce livre évoque beaucoup les valeurs culturelles de ce pays, notamment la notion de devoir familial, l’obéissance aux injonctions familiales, le sens de l’honneur, le respect des convenances sociales qui sont des concepts propres à la culture japonaise. Même le résultat de l’enquête est assez singulier, pour ne pas dire dépaysant.
Le style d’écriture est agréable et fluide, ce qui fait que ce récit se lit rapidement. C’est un polar original qui vous emmènera dans des horizons différents ! À découvrir !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog : La lumière de la nuitLa maison où je suis mort autrefois – La prophétie de l’abeille – Le dévouement du suspect X L’équation de plein étéLes doigts rouges –  Un café maison