Thérèse Desqueyroux

Fiche identité

  • Titre du livre: Thérèse Desqueyroux
  • Auteur: François Mauriac
  • Nombre de pages: 189
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 1927

Résumé

Thérèse a tenté d’assassiner son mari mais le juge déclare un non-lieu. Elle retournera auprès de cet homme qu’elle ne supporte pas et que, paradoxalement, qu’elle redoute.

Avis    

Contrairement à mes habitudes, je suis en train de lire des ouvrages courts car les contingences de la vie étudiante me rappellent à l’ordre. C’est ainsi que je suis tombée sur ce petit ouvrage, adroitement niché dans un coin de la bibliothèque.
Je sors de ce livre déprimée et maussade. Beaucoup d’éléments expliquent cette note passable. J’aurai voulu mettre moins mais un point m’a retenu. J’ai beaucoup aimé son style d’écriture : l’auteur a une façon de décrire les états d’âme qui est terriblement réaliste. J’ai senti les émotions et les sentiments de la narratrice. La psychologie du personnage principal est extrêmement bien travaillée. Mais…
Je ne l’ai pas aimé. Pour dire la vérité, je l’ai détestée. Thérèse est une femme mariée qui se révolte contre le carcan familial,  contre les habitudes bourgeoises de son entourage.  Elle ne supporte ni son mari qu’elle juge trop conventionnel ni son existence morne et oisif. Elle rêve d’être indépendante et de vivre librement à Paris. Elle est tellement obnubilée par son unique désir qu’elle tente d’empoisonner son mari, et par cet acte éloigne à jamais sa petite fille. Personne ne trouve grâce à ses yeux, sauf au début Anne sa belle-sœur, et ensuite Jean, un étudiant. Pour moi, je suis navrée d’utiliser ce terme mais cette femme est un « monstre », une personne sans cœur extrêmement égoïste et folle à lier.

Je comprends qu’elle ait envie de se changer les idées mais au point de renier son propre enfant, c’est inconcevable !  Je pense qu’elle est restée trop oisive et tout cette inoccupation lui a  donnée des idées noires : elle n’a jamais pu apprécier sa vie, ni la beauté de la nature, ni les gens qui l’entouraient.
En quelques mots c’est une lecture très tortueuse que je déconseille fortement aux gens déprimés !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Le noeud de vipères 

L’échappée belle

Fiche identité

  • Titre du livre: L’échappée belle
  • Auteur: Anna Gavalda
  • Nombre de pages: 164
  • Édition: Le dilettante
  • Année de publication: 2001

Résumé

Trois frères et soeurs, Simon Garance et Lola s’échappent d’un mariage de famille qui s’annonce particulièrement ennuyeux pour aller rejoindre Vincent, leur petit frère devenu guide dans un château.

Avis    

J’aimais beaucoup le style de Gavalda, notamment dans Ensemble c’est tout ou bien ces nouvelles Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part. J’étais surprise en terminant ce livre car il ne correspond absolument pas à ces précédents ouvrages. En un mot, il manquait de tout : sensibilité, intrigue, style d’écriture, une trame plus cohérente et moins décousue etc. Le récit tourne autour des liens fraternels, des souvenirs d’enfance, du temps qui passe… Personnellement, j’ai trouvé les personnages principaux sans intérêt et totalement superficiels, notamment les deux pestes insipides. 
C’est non seulement un condensé de mièvrerie mais également un ramassis de clichés en tout genre : le frère parfait qui a épousé la belle-soeur acariâtre, un chien qui les suit pendant 100 km et qui les retrouve, les beaufs avec des blagues idiotes et des manières très familières…Mais où va-t-on ? Même une adolescente de 13 ans aurait des choses plus palpitantes et plus crédibles à raconter dans son journal intime. J’ai eu l’impression que l’auteur cherchait à tout prix à allonger le nombre de pages à vendre en y insérant des playlists de chanson (quatre pages…) et autres absurdités du même style. Le livre a échappé à la tête de mort parce qu’il était assez court mais 100 pages de plus se seraient couronnées par une sentence douloureuse.
En quelques mots : je ne vous le recommande absolument pas!

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Ensemble c’est toutJe l’aimaisJe voudrais que quelqu’un m’attende quelque part