La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca

Fiche identité

  • Titre du livre: La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes
  • Auteur: Pierre Gripari
  • Nombre de pages: 134
  • Édition: Gallimard
  • Année de publication: 1967

Résumé

Il était une fois, à Paris, une rue où se passe de drôles de choses : une sorcière voulant manger des fillettes, une autre se cachant dans un placard…Un ensemble de contes pour petits et grands !

Avis    

Un lecteur réalise souvent cet exercice difficile de choisir un livre parmi les milliers qui se présentent à lui. Ce choix est encore plus compliqué lorsque je termine un Dickens, car malgré toute l’objectivité que j’aimerai avoir,  je ne peux m’empêcher de comparer les ouvrages. Après plusieurs hésitations, des livres commencés puis abandonnés (oui, David Copperfield me manque énormément, impossible de trouver son égal) je vous présente ce recueil de contes joyeux et drôles, un des souvenirs de mon enfance.
La rue Mouffetard ? La rue Broca ? Des lieux où naissent des histoires diverses et variées : une sorcière mangeant les petites filles dont le nom commence par N,  un géant à chaussettes rouges qui souhaite ardemment devenir plus petit, des chaussures amoureuses qui font faire des croche-pieds, une poupée qui voit l’avenir quand on lui bande les yeux, un Lustucru méconnu, une fée de robinet pas très intelligente sur les dons qu’elle octroie, une sorcière vivant dans un placard…
Chaque conte, bien qu’il soit court, est très amusant, sans sombrer dans la morale. Je suis sûre qu’ils plairont aux enfants, d’autant plus que le style d’écriture est simple et fluide, très accessible. Pourquoi je n’ai pas mis le 5ème cœur ? Il n’y avait pas assez de contes ! C’était trop court !
Conclusion : un livre indémodable qui enchantera tout le monde !

Candide

Fiche identité

  • Titre du livre: Candide
  • Auteur: Voltaire
  • Nombre de pages: 96
  • Édition: Flammarion
  • Année de publication: 1759

Résumé

Candide, un jeune garçon naïf, est chassé du château du baron de Thunder-ten-tronckh où il a grandi. Il sera embarqué dans de multiples aventures.

Avis    

La lecture de ce livre date du lycée pour la préparation du bac de français. Dans mes souvenirs il m’a paru très long et c’est avec une grosse surprise que je découvre qu’il ne fait qu’une centaine de pages. Sans hésiter, j’ai décidé de le reprendre pour me faire une autre idée de cet ouvrage.
A travers ses pérégrinations involontaires dans le monde, Candide va confronter sa philosophie optimiste, enseignée par son maître Pangloss, à la réalité. Les évènements s’enchaînent très vite pour notre héros, même si ce qu’il va vivre semble rocambolesque et exagéré : enrôlé dans une guerre entre les Bulgares et les Abares, il finira, après plusieurs autres aventures, par arriver dans le pays d’El Dorado, pour de nouveau repartir à la recherche de Cunégonde, sa bien-aimée, à Constantinople.
En réalité, l’auteur critique et fustige la société de son époque: le fanatisme religieux, la violence et la barbarie de la guerre, les prétentions de la noblesse, la doctrine philosophique de Leibniz…Quelques-uns de ces contemporains sont aussi fortement raillés, ce qui a sûrement suscité la polémique autour de cet ouvrage.
Comme vous l’avez sûrement deviné, le style d’écriture est sarcastique, provocateur mais un brin simplet, puisque c’est aussi un « conte », donc qui se conclue par la morale « Il faut cultiver son jardin ». De ce que j’ai compris, cette phrase signifie ne pas rechercher à tout prix les gloires du monde mais se contenter d’une vie simple. Une autre phrase intéressante tirée du livre : « le travail éloigne de nous trois grand maux : l’ennui, le vice et le besoin ».
J’ai moins aimé le livre pour son côté naïf, et parce qu’il fallait lire toutes les notes de bas de page pour comprendre lequel de ses contemporains il visait dans ces allusions.
Bon, pour conclure, je dirais que c’est un livre correct mais sans plus qui ne laissera pas une trace indélébile chez moi.