L’amant

Fiche identité

  • Titre du livre : L’amant
  • Auteur : Marguerite Duras
  • Nombre de pages : 145
  • Édition : Editions du Minuit
  • Année de publication : 1984

Résumé

Ce récit autobiographique, qui se déroule dans l’Indochine française, raconte l’expérience passionnelle entre une jeune fille de quinze ans et un homme plus âgé qu’elle.

Avis    

C’est le second roman de Marguerite Duras que je lis, mais je n’arrive toujours pas à apprécier sa plume.
Ce récit évoque deux thèmes majeurs. Le premier est celui de ses relations familiales tendues et conflictuelles : une mère qu’elle décrit comme folle, un frère aîné tyrannique, un second frère qu’elle idolâtre, mais qui décédera dans des circonstances troubles, des conditions de vie modestes dans les colonies françaises. Paradoxalement, au titre du livre, c’est ce sujet qui constitue à mes yeux l’ossature du livre et le thème principal, comme si l’auteur avait besoin d’exorciser ces vieux démons et de régler ses comptes.
Le second thème est celui de la passion naissante entre Marguerite, âgée de quinze ans, et un riche Chinois plus âgé qu’elle. Avec cet homme, elle découvre non seulement la sexualité, mais aussi l’accès à un mode de vie plus riche et opulent.
Mais cette histoire est décousue : les souvenirs s’entassent pêle-mêle et j’ai eu du mal à démêler les événements. Ce livre n’est pas fait pour moi. Je n’ai senti aucune sensibilité, aucun émoi mis à part un ennui sévère et l’envie profonde d’en finir au plus vite. Comme je l’ai écrit haut, je n’aime pas son style d’écriture que ce soit la structure du livre, la syntaxe, le ton, les phrases, etc. À quoi bon donc aller plus loin dans son œuvre après deux essais infructueux, car il reste à lire de tant d’autres auteurs !
Pour conclure, une lecture que j’oublierai rapidement.

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog : Moderato cantabile

Ramsès (Tome 1 à 5)

Fiche identité

  • Titre du livre : Ramsès (Tome 1 à 5)
  • Auteur : Christian Jacq
  • Nombre de pages : 1 999
  • Édition : Pocket
  • Année de publication : 1995

Résumé

L’auteur nous propose ici une biographie romancée du pharaon Ramsès.

Avis          

Voici un projet que j’ai commencé l’année dernière et qui ne se clôture que maintenant. J’ai trouvé cette histoire moyenne, voire passable, mais si j’ai persévéré, c’est plus par curiosité que par passion.
Je reproche à l’auteur d’avoir donné trop de qualités et de superlatifs presque irréalistes au pharaon : il est le plus fort, le plus intelligent, le plus juste, il triomphe de toutes les épreuves et de toutes les persécutions de ces adversaires.
C’est un conte de fées d’environ 2 000 pages que l’auteur propose au lecteur : après l’initiation du jeune Ramsès par son père Séthi 1er, vient son accession au trône au détriment de son frère aîné Chénar, qui ne cessera de comploter contre lui. Le règne du pharaon est ponctué par de grands succès : la construction de nouveaux monuments et temples à la gloire des dieux, la victoire contre les Hittites notamment lors de la bataille de Kadesh où il tue à lui seul des milliers de soldats, l’exode des Hébreux, un mariage heureux, un pays prospère et riche. Vous l’aurez compris : ça suinte de bons sentiments, qui donnent aux événements un goût superficiel, ridicule et peu crédible. J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps dans cette lecture et je reproche à l’auteur trop de facilité et trop de mièvrerie.
Le style d’écriture est simple et le livre se lit quand même bien, malgré les longueurs et les invraisemblances historiques qui feraient retourner plus d’un historien égyptologue dans sa tombe. Je pense que le succès de cette saga provient du fait que l’histoire est facile et rassurante et qu’on sait que le personnage principal réussira toujours (comme dans les contes de fées).
Ce type de roman n’est pas du tout ma tasse de thé ; je me suis ennuyée et je l’ai lu avec beaucoup de courage, car j’abandonne rarement un livre au beau milieu. Si vous le lisez, dites vous juste que les références historiques sont fausses, que certains événements sont exagérés par l’auteur et qu’il s’agit uniquement d’un roman de gare destiné à distraire (mais sans plus).
Cette critique est sévère, ne plaira pas à tous, mais c’est mon ressenti et encore, j’ai essayé de tempérer mon agacement. Bref, une lecture à oublier !