On a deux histoires qui se côtoient dans ce livre. Pierre Bichelay va découvrir par l’intermédiaire de la libraire un livre écrit par cette vieille dame. Je ne sais pas dans quel mesure ce qui est écrit est vrai ou non mais c’était intéressant au niveau historique :  c’est l’histoire d’une jeune fille, Juliette, qui à la suite de la guerre 14-18, va faire partie du réseau de résistance lilloise. Les Allemands sont vus d’un point de vue très négatif : ce sont des occupants qui non seulement s’accaparent la ville mais torturent les habitants et persécutent les résistants. Juliette va montrer tout son courage en surmontant la douleur du deuil et en s’engageant dans la résistance. Grâce à cette histoire, Pierre Bichelay va en quelque sorte « renaître ». Malgré cette perspective historique, l’histoire est assez niaise.
Le style d’écriture est très moyen : l’auteur utilise des phrases courtes et hachées, très répétitives, si bien qu’on finit par ne plus savoir où il veut en venir. En plus, je n’ai pas totalement apprécié les thèmes très religieux et très patriotes , présent dans les dialogues et les descriptions. Certes, peut-être l’auteur a tenté de nous émouvoir, mais j’ai trouvé qu’il en rajoutait un peu en y distillant des leçons de morale et de religion.

J’ai eu beaucoup de mal à écrire ce résumé car j’avais peur de dire trop ou pas assez. J’espère que je n’ai pas dévoilé toute l’histoire. Quoiqu’il en soit, j’ai été attiré par le titre de ce livre, qui promettait de m’emmener dans des contrées sauvages et exotiques. Qui ne connaît pas, même de nom, la fameuse reine de Saba qui enchanta tellement le roi Salomon que ce dernier lui dédia un recueil de poèmes d’amour qu’on retrouve dans la Bible ? Je m’attendais à quelque chose, je ne sais pas vraiment quoi, mais en finissant cet ouvrage, j’étais extrêmement déçue. C’est plat, c’est fade, tout est très prévisible. La rencontre avec le roi Salomon tient sur quelques pages, sans aucune poésie sans aucun mystère, sans rien. Et avant cette rencontre, on a une succession d’évènements assez ennuyeux : la guerre, la fuite, la vengeance. J’ai trouvé les descriptions mauvaises. De plus, la psychologie des personnages n’était pas assez fine : il n’y a aucune fraîcheur ou innovation. Comme je le disais précédemment tout est trop prévisible, trop  caricaturale : le roi sage, entouré de bons conseillers, une fille éduquée dans la même veine et qui prend des décisions sensées, voire miraculeux. Un traître parmi les sujets comme élément perturbateur. On se croirait presque dans un conte pour enfants avec un happy ending.
Bref,  une lecture plutôt lassante!

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