A l’ouest rien de nouveau

Fiche identité

  • Titre du livre: A l’ouest rien de nouveau
  • Auteur: Erich Maria Remarque
  • Nombre de pages219
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 1928

Résumé

Paul Baümer, un soldat allemand d’une vingtaine d’années, raconte la vie sur le front lors de la 1ère guerre mondiale.

Avis     

Je sors de ce livre avec une sensation amère dans la bouche et de l’incompréhension : comment, après les horreurs de la 1ère guerre mondiale,  est-on encore arrivé à la 2nde guerre et à nos conflits contemporains ?
Ce livre est à mettre entre toutes les mains car il dénonce les horreurs auxquelles sont confrontées les soldats à cette époque-là : la mort violente, la douleur suite aux blessures d’obus ou par l’inhalation de gaz mortels, les conditions d’hygiène dans les tranchées (rats, poux, urine, sang, dysenterie et autres maladies cohabitent quotidiennement), l’absurdité même de la guerre de positions où des centaines de soldats d’une vingtaine d’années sont fauchés par les balles.  Il y a des passages très durs, très violents qui donnent des hauts-les-cœurs, qui font mal car ce sont des choses qui dépassent l’entendement humain.
L’homme n’est plus un homme : il devient juste une bête capable de survivre au danger et sa seule préoccupation est de manger, de récupérer les chaussures de son camarade mort ou de jouer aux cartes pour éviter de penser.
L’auteur aborde aussi les sentiments qui animent un soldat lorsqu’il rentre en permission, le détachement qu’il éprouve en commettant toutes ses atrocités, les idées qu’il enfouit au plus profond de lui car y penser le rendrait fou, les raisons absurdes qui ont déclenché la guerre…
Pourquoi je n’ai pas mis un cœur supplémentaire malgré tous ses éloges ? C’est le style d’écriture qui m’a dérangé. Ce fut une lecture vraiment très difficile et très laborieuse : plusieurs fois j’ai dû relire des paragraphes et même un chapitre car je ne comprenais pas tout ou bien je n’arrivais pas à concorder les évènements entre eux. Je trouve que c’est un style très épuré qui n’est pas fluide du tout et qui peut être très ennuyeux. Le livre est composé d’une quantité impressionnante de descriptions. Selon moi, la forme a nui à un fond d’une qualité exceptionnelle.  Dommage !

L’histoire sans fin

Fiche identité

  • Titre du livre: L’histoire sans fin
  • Auteur: Michael Ende
  • Nombre de pages: 497
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 1979

Résumé

Orphelin de mère et élevé par un père absent, Bastien se réfugie dans la lecture. Un matin, il vole un livre dans une librairie qui s’avère être magique.

Avis    

Je connais surtout cette histoire grâce aux films et l’idée ne m’était jamais venue à l’esprit qu’un livre existait. Puis quand je l’ai vu bien rangé sur une étagère de la bibliothèque je n’ai pas résisté à l’envie de le lire.
Je vous avoue que je suis déçue car je m’attendais à autre chose, pourtant je n’ai que de vagues souvenirs des films.
L’histoire ne m’a pas plu, je n’ai pas embarqué même si une amie m’a fait des commentaires élogieux sur ce livre. Pourquoi ? Premièrement le style d’écriture ne me plaisait pas du tout : je le trouve lourd, indigeste et pas assez fluide. Les descriptions sont fades et j’avais constamment envie de sauter des paragraphes et pourtant c’est rare que ce genre de situation m’arrive.
L’histoire est divisée en deux grandes parties. La première raconte la quête d’Atréju et j’ai trouvé que c’était correct mais sans plus car tout était un peu trop facile à mon goût. Ces aventures se succèdent trop vite si bien qu’au moment où on commence à savourer : hop ! C’est déjà fini !
Mais paradoxalement, ce que je dis ne s’applique qu’à la première partie car la seconde partie, c’est-à-dire lorsque Bastien intervient dans l’histoire, était laborieuse. D’emblée je ne l’ai pas trouvé sympathique mais au fur et à mesure, toutes ses actions m’irritaient. L’univers qu’il créait ne me plaisait pas, les personnages non plus : les noms étaient trop compliqués à retenir, les objectifs bien trop flous. Il y avait trop de longueurs qui noyaient l’intrigue, trop de personnages secondaires sans grande consistance, trop de détours inutiles. En plus je n’ai jamais compris le pourquoi du comment de la fameuse petite Impératrice.
Je ne mettrai pas la note fatale car la première partie sauve l’ensemble. Peut-être ai-je lu le livre à un mauvais moment ou bien est-ce que j’ai perdu cette âme d’enfant qui aimait les histoires fantastiques mais candides ? Je ne sais pas.
Toujours est-il que cet ouvrage m’a paru interminable !