The Let Them Theory

Fiche identité

  • Titre du livre : The Let Them Theory
  • Auteur : Mel Robbins
  • Nombre de pages : 368
  • Édition : Leduc
  • Année de publication : 2024 

Résumé

Ce livre de développement personnel donne des techniques sur le lâcher-prise. 

Avis    

Je ne lis pas beaucoup de romans de développement personnel parce que je trouve qu’ils font des promesses inatteignables et utopiques. « Développez votre créativité, devenez milliardaire, soyez ikigai, la force est en vous, etc. », tous ces discours qui prônent ce bien-être idéal ne m’a jamais touché. Jusqu’à aujourd’hui.
Je suis tombée sur ce livre avec cette couverture (pas par hasard puisqu’il est placé habilement partout dans les grandes enseignes de vente de livres.
) Et je me suis dit : tiens, pourquoi pas ? Et ensuite au fur et à mesure de ma lecture, je me suis dit : oui, c’est cohérent ce qu’elle dit ;  oui, c’est du bon sens.
En fait, ce livre parle de choses sensées, de vies normales et de techniques de bases simples pour appréhender le monde des adultes. C’est peut-être bête ce que je dis, mais personne ne m’a jamais dit avec autant de lucidité certaines vérités basiques et évidentes. On devrait intégrer des cours à l’école sur la gestion des émotions et la gestion des relations humaines. Il y a des choses qu’on aurait pu apprendre petit ou adolescent, mais on ne nous le dit pas (en tout cas, on ne me l’a pas dit ou appris, ou bien, je n’ai pas écouté), et on se retrouve confronté à un univers où finalement, on ne comprend pas les règles du jeu.
Laisser les gens vivre leur vie. Ne pas essayer à tout prix de contrôler, de corriger et d’intervenir même si vous pensez que c’est pour leur bien. Ne pas tenir compte de l’opinion des autres, où de toute façon nous n’avons aucune emprise. Se concentrer sur soi, ses émotions et ce que l’on peut changer en soi. Écris ainsi, ça fait promesse d’ivrogne, mais sa technique est simple.
J’ai retrouvé certaines situations dans ce qu’elle décrit, et je vois avec du recul que sa manière de faire était plus « smart ». Je l’ai même appliqué à certaines situations (non sans mal) et ça a marché parce que c’est du bon sens. Oui, pour une control freak comme moi, ça a été une découverte presque incroyable. Deux phrases m’ont marqué : « Let adults be adults » et « People’s behavior tells you exactly where you stand in their life ».
J’ai lu ce livre en anglais et je trouve que  son style d’écriture est fluide, agréable et léger. J’aime sa façon d’interpeller le lecteur, de l’intégrer dans le processus et de l’emmener dans une nouvelle façon de voir les choses. Je recommande ce livre parce qu’il m’a aidé à améliorer et à voir les choses sous un angle différent. 

Le capuchon du moine

Fiche identité

  • Titre du livre : Le capuchon du moine
  • Auteur : Ellis Peters
  • Nombre de pages : 300 
  • Édition : 10 x 18
  • Année de publication : 1980 

Résumé

Un riche propriétaire de Shrewsbury meurt empoisonné après un dîner. Tous les soupçons se tourner vers son beau-fils qui était censé hériter de sa fortune. Le poison provient de la pharmacie de Frère Cadfael, qui de ce fait là, s’intéresse de près à cette enquête. 

Avis   

Voici une enquête historique classique menée par Frère Cadfael, un moine bénédictin. Nous avons déjà suivi deux de ses aventures dans ce blog, à savoir un trafic de reliques et un décès suspect lors d’une pendaison de masse. Dans ce court roman, Cadfael ne peut s’empêcher de fourrer son nez dans une enquête qui, en apparence, est déjà conclue. Toutes les preuves accablent Edwin, le potentiel héritier de la fortune de Gervase Bonel. La question à se poser, comme dans tout crime, est : à qui profite ce meurtre ? Et ensuite récolter les indices en faveur de tel ou tel personnage. Les événements mettent du temps à se mettre en place, ainsi que la résolution du crime. C’est long, avec beaucoup de rebondissements parfois inutiles, puisqu’on sait que le coupable ne l’est pas. Le tout pour Cadfael est de prouver son opinion, et il le fait avec brio grâce à sa perspicacité.
Cette enquête décrit avec beaucoup l’Angleterre du XIIème siècle : les us et coutumes aux pays de Galles qui étaient différentes de la loi anglaise, la vie réglée et monotone des moines bénédictins, les jeux de pouvoirs dans l’abbaye, le système de pré-retraite que pouvait mettre en place un riche propriétaire, c’est-à-dire léguer ses biens à une abbaye, pour en échange, avoir le gîte et le couvert jusqu’à la fin de ses jours. On découvre aussi un pan du passé de Cadfael.
Le style d’écriture est un peu lourd, pas assez fluide, ce qui ralentit la lecture. Est-ce la faute à une mauvaise traduction ? Bon, ça ne m’empêchera pas de continuer à découvrir cette série jusqu’au bout. 

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog : Trafic de reliquesUn cadavre de trop