Fiche identité
- Titre du livre: Le désert des tartares
- Auteur: Dino Buzzati
- Nombre de pages: 268
- Édition: Pocket
- Année de publication: 1940
Résumé
Après l’Académie militaire, le lieutenant Giovanni Drogo est affecté au fort Bastiani, un vieux bâtiment isolé à la frontière qui donne sur le désert des Tartares. Or, aucun ennemi ne se montra jamais à partir de cet endroit. A quoi peut bien se servir ce fort ?
Avis
Je suis déçue de cet ouvrage et c’est tant pis pour moi car au lieu de suivre mes propres goûts, je me suis basée sur la liste des 100 livres préférés des Anglais pour choisir une partie de mes lectures.
Dès les premières pages, on est plongé dans une ambiance oppressante, lourde et assez sombre. Le décor aussi est sinistre : on débarque dans un vieux fort où vivent des soldats, où la vie est rythmée par les règlements, les rondes et les tours de garde. Mais malgré tout il y a un je-ne-sais-quoi qui m’a retenu et je vous avoue que j’étais curieuse de connaître ce qui adviendrait. En plus le style d’écriture est vraiment agréable et simple et on tourne rapidement les pages donc j’ai continué ma lecture.
C’est l’histoire d’un homme moyen qui rêve de faire de grandes choses, ici, se battre contre l’ennemi. Si au début il voulait absolument quitter le fort, il finira par rester englué là-bas à cause non seulement des habitudes mais aussi des manigances de ces camarades. Son seul espoir est de s’illustrer bravement au cas où la guerre arriverait par le désert des Tartares. Je n’ai pas vraiment compris le sens qu’il donnait à sa vie ni les sacrifices qu’il fait pour ce rêve presque impossible. J’ai trouvé le personnage principal mou, égoïste et sans grande consistance : j’avais envie de le secouer de son apathie et de lui dire de profiter pleinement de son existence au lieu de soupirer après des choses futiles.
Il ne se passe pas grand-chose dans le livre et à un certain moment l’absence de rebondissements se fait sentir car on s’ennuie. D’après moi, ce que l’auteur veut vraiment mettre en avant est le temps qui passe et qu’on ne peut pas arrêter.
La fin m’a laissée un goût amer dans la bouche, une impression de lassitude extrême et de grande déception pour Giovanni, ce qui explique cette note moyenne.
Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Le K