Fiche identité
- Titre du livre: Le premier amour est toujours le dernier
- Auteur: Tahar Ben Jelloun
- Nombre de pages: 200
- Édition: Edition du Seuil
- Année de publication: 1995
Résumé
Tahar Ben Jelloun nous partage ici une vingtaine de nouvelles sur le thème de l’amour et de la sexualité.
Avis
En 2009, j’avais déjà lu un ouvrage de cet auteur intitulé Partir et je sais que j’en ai gardé un souvenir très mitigé. Quatre ans après, je me replonge dans une ces œuvres en espérant que le thème me plaira mieux. Le titre, très évocateur, fait penser immédiatement à une histoire d’amour orientale et exotique. Quelle déception en apprenant qu’il s’agit seulement d’une vingtaine de nouvelles ! D’ailleurs elles sont de qualités très inégales, c’est à s’arracher les cheveux de dépit !
L’auteur évoque les rapports entre les hommes et les femmes, principalement au Maroc et dans les pays du Maghreb : entre malentendus et incompréhensions réciproques, scènes érotiques, histoires d’adultère et de manipulation, séduction et célibat, mythes et superstitions….
Il plonge parfois dans des envolées lyriques qui m’ont paru souvent très floues. Je me suis profondément ennuyée et il s’en est fallu de peu que je ferme ce recueil de nouvelles sans le terminer. Même si le début semblait prometteur, l’auteur s’essouffle très vite dans le développement de ces intrigues. Il essaie de mêler plusieurs genres : le récit journalistique, les anecdotes racontées au coin des rues, les contes etc… mais il n’en excelle dans aucun.
J’admets que cette critique est très dure, d’autant plus que Tahar Ben Jelloun est un écrivain connu. Je suis consciente que le travail d’écriture est un exercice difficile mais je n’ai pas réussi à accrocher et à m’intéresser à ces histoires. Un grand dommage !
Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Partir