Fiche identité
- Titre du livre: La petite Fadette
- Auteur: George Sand
- Nombre de pages: 280
- Édition: Gallimard
- Année de publication: 1848
Résumé
Dans le bourg de la Cosse vit la famille Barbeau, des paysans aisés. La mère vient de mettre au monde deux jumeaux nommés Sylvinet et Landry. Ces derniers sont inséparables depuis leur enfance. Mais le jour de leur quatorze ans, l’un deux doit quitter la maison …
Avis
Après avoir lu un livre de qualité médiocre, je n’ose plus trop m’aventurer dans les romans contemporains de peur de subir une nouvelle déception. J’ai donc choisi de retourner vers des valeurs sûres.
L’auteur nous plonge dans la vie quotidienne des paysans de cette époque : on découvre non seulement leurs superstitions mais aussi la figure très autoritaire du père de famille et la place qu’occupait chacun dans le foyer. C’est l’histoire d’amitié fraternelle entre deux jumeaux : l’aîné, Sylvinet, voue un amour très exclusif pour son frère jumeau et supporte mal leur séparation et ses nouvelles amitiés. George Sand nous relate également le changement de la petite Fadette, qui me rappelle celui du conte du vilain petit canard qui se transforme en cygne. Bizarrement, je l’ai préféré lorsqu’elle était plus malicieuse et rebelle au lieu de devenir une jeune fille rangée et soumise.
J’ai trouvé que l’histoire ressemblait à un conte de fées mais en même temps un peu trop moralisateur. L’auteur nous invite à être bon envers son prochain et à ne pas faire de discrimination à cause de la pauvreté ou de la naissance de quelqu’un. Elle n’a pas du tout tort mais j’ai senti que la leçon se répétait un peu trop dans le livre, d’autant plus qu’il y avait une présence forte des thèmes religieux dans la plupart des passages.
Un détail qui m’a fait rire : c’est un des rares livres où les hommes passent leur temps à pleurer en cachette !
Le style d’écriture est très simple avec un vocabulaire particulier qui m’a souvent déconcerté.
En quelques mots : un bon livre qui mérite d’être lu !
Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: La mare au diable