Orbital

Fiche identité

  • Titre du livre : Orbital
  • Auteur : Samantha Harvey
  • Nombre de pages : 256
  • Édition : J’ai lu
  • Année de publication : 2023

Résumé

À bord de la Station spatiale internationale, six astronautes, de nationalité différente, partagent leurs interrogations existentielles.

Avis    

Voici un livre purement descriptif. Si vous cherchez des actions, des péripéties, des événements qui vous font battre le coeur, il est préférable de le laisser sagement sur l’étagère où il trône. Je me répète, mais je préfère que ce soit clair : ce livre est une succession de descriptions sur plus de deux cent pages.
Nous allons découvrir le quotidien assez spécial des astronautes de la Station spatiale internationale puisqu’au cours d’une journée, ils vont assister à plusieurs couchers et levers de soleil. Leur vie est rythmée par le sport, les expériences scientifiques ou les travaux d’entretien de la station. Loin des clichés hollywoodiens, on découvre une vie monotone et répétitive. L’espace a un impact significatif sur leur santé physique en raison de l’absence de l’apesanteur.
À travers la voix de ces astronautes, c’est l’occasion pour l’auteur de décrire aussi les sentiments qui les animent dans cet espace restreint, où ils sont livrés à une forte promiscuité pendant des mois. Que représente la Terre quand on la voit d’aussi loin ? Que représente la vie, la mort, les guerres, les frontières, la politique quand on prend cette distance physique avec la Terre ? Que ressent-on quand on est aussi loin de sa famille, contraint de vivre 24 h sur 24 h avec des collègues de travail pendant des mois ?
Le style d’écriture est très « intellectuel », lourd et fade. Je me suis beaucoup ennuyée devant ces introspections et cette contemplation passive de la planète Terre. Je me suis même assoupie sur mon livre tellement je n’ai rien ressenti. C’est plat, c’est dense et c’est inerte. Pour conclure, un livre qui me laissera une impression plus que mitigée ! 

Le capuchon du moine

Fiche identité

  • Titre du livre : Le capuchon du moine
  • Auteur : Ellis Peters
  • Nombre de pages : 300 
  • Édition : 10 x 18
  • Année de publication : 1980 

Résumé

Un riche propriétaire de Shrewsbury meurt empoisonné après un dîner. Tous les soupçons se tourner vers son beau-fils qui était censé hériter de sa fortune. Le poison provient de la pharmacie de Frère Cadfael, qui de ce fait là, s’intéresse de près à cette enquête. 

Avis   

Voici une enquête historique classique menée par Frère Cadfael, un moine bénédictin. Nous avons déjà suivi deux de ses aventures dans ce blog, à savoir un trafic de reliques et un décès suspect lors d’une pendaison de masse. Dans ce court roman, Cadfael ne peut s’empêcher de fourrer son nez dans une enquête qui, en apparence, est déjà conclue. Toutes les preuves accablent Edwin, le potentiel héritier de la fortune de Gervase Bonel. La question à se poser, comme dans tout crime, est : à qui profite ce meurtre ? Et ensuite récolter les indices en faveur de tel ou tel personnage. Les événements mettent du temps à se mettre en place, ainsi que la résolution du crime. C’est long, avec beaucoup de rebondissements parfois inutiles, puisqu’on sait que le coupable ne l’est pas. Le tout pour Cadfael est de prouver son opinion, et il le fait avec brio grâce à sa perspicacité.
Cette enquête décrit avec beaucoup l’Angleterre du XIIème siècle : les us et coutumes aux pays de Galles qui étaient différentes de la loi anglaise, la vie réglée et monotone des moines bénédictins, les jeux de pouvoirs dans l’abbaye, le système de pré-retraite que pouvait mettre en place un riche propriétaire, c’est-à-dire léguer ses biens à une abbaye, pour en échange, avoir le gîte et le couvert jusqu’à la fin de ses jours. On découvre aussi un pan du passé de Cadfael.
Le style d’écriture est un peu lourd, pas assez fluide, ce qui ralentit la lecture. Est-ce la faute à une mauvaise traduction ? Bon, ça ne m’empêchera pas de continuer à découvrir cette série jusqu’au bout. 

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog : Trafic de reliquesUn cadavre de trop