Le jeu de la dame

Fiche identité

  • Titre du livre : Le jeu de la dame
  • Auteur : Walter Tevis 
  • Nombre de pages : 368
  • Édition : Gallmeister
  • Année de publication : 1983

Résumé

Lorsque sa mère décède dans un accident de la route, Beth est envoyée dans un orphelinat. Elle y apprend les échecs grâce à un concierge bourru. Prodigieusement douée, elle devient une joueuse professionnelle et consacre tout son temps dans des compétitions.

Avis     

Ce livre est devenu populaire grâce à la série sur N*****x. Comme je ne dispose pas d’un abonnement sur cette plateforme, j’ai choisi de privilégier la lecture d’abord. Que dire à part que je suis déçue !
On va suivre la vie de Beth qui est centrée exclusivement sur les échecs. De fil en aiguille, elle va participer aux tournois d’échecs, d’abord au niveau régional pour arriver petit à petit au niveau international. Les gains lors des tournois lui permettent de subvenir à ses besoins et d’avoir un peu d’argent de côté.
L’auteur décrit une jeune femme dévorée par sa passion, les échecs. Elle lit des livres sur ce jeu, retient des centaines de parties par cœur, visualise presque nuit et jour des parties et leurs combinaisons possibles. Mais en même temps, Beth se noie dans d’autres addictions, d’abord des tranquillisants et ensuite l’alcool. Beth m’a paru froide, peu attachante et les autres personnages suivent la même tendance. En fait, elle est presque décrite comme un robot obnubilé par une chose : la victoire. Le reste n’a que peu d’intérêt pour elle. C’est peut-être le plus dérangeant dans cette histoire : l’auteur essaie de susciter l’intérêt du lecteur, mais je n’ai rien ressenti.
Il y a aussi beaucoup de passages techniques dans ce livre. Je connais les règles basiques du jeu, mais sans plus. Lorsque l’auteur décrit les parties, avec les coups qu’elle enchaîne, je me suis ennuyée, car je ne visualise pas à quel point c’était un exploit.
Le style d’écriture est technique, froid et plat. Rien de très palpitant à ce niveau. Il manque quelque chose, de l’émotion peut-être ? De l’empathie ?
Je suis surtout déçue, car j’attendais sûrement trop de choses étant donné tout le ramdam fait autour de cette série. Je doute que ce livre, qui existe depuis les années 90, soit devenu populaire sans l’adaptation télévisée. 

Tragédies impériales

Fiche identité

  • Titre du livre : Tragédies impériales 
  • Auteur : Juliette Benzoni 
  • Nombre de pages : 260
  • Édition : Pocket 
  • Année de publication : 2003

Résumé

Ces nouvelles racontent les tragédies qui ont touché des dynasties impériales.

Avis     

C’est la curiosité qui m’a poussé vers ce titre ainsi que la belle couverture qui représente l’impératrice Élisabeth. Il s’agit de plusieurs nouvelles impliquant les principales familles impériales européennes du XIXème siècle à savoir Napoléon 1er, les Habsbourg d’Autriche, les Romanov et les Hohenzollern.
Le livre débute sur Napoléon, chapitre que j’ai trouvé le moins intéressant. Je me suis dit que si c’était de la même veine, je laisserais tomber la lecture. C’est lorsque l’auteur aborde la vie d’Élisabeth, impératrice d’Autriche, que les nouvelles prennent un peu plus d’intérêt : on découvre dans les grandes lignes sa vie et les principaux événements qui l’ont marqué. La partie sur Maximilien et Charlotte était aussi intéressante ainsi que celle sur les Romanov.
Ces récits de vie contiennent une part de romance donc je pense qu’il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre, mais se documenter à côté. Toutefois, ils donnent un éclairage intéressant sur certaines dynasties impériales et leur déclin.
Le style d’écriture est léger et agréable. Les nouvelles se lisent vite. C’est une bonne entrée en matière pour ceux qui aimeraient aller plus loin dans l’Histoire. Dommage, c’est un peu court !