Fiche identité
- Titre du livre: Les aventures de Pinocchio
- Auteur: Carlo Collodi
- Nombre de pages: 343
- Édition: Flammarion
- Année de publication: 1883
Résumé
Un jour, Maître Cerise offrit un bout de bois magique à son ami Geppetto. Ce dernier décida de fabriquer une marionnette extraordinaire, qu’il appela Pinocchio.
Avis
Pourquoi cette lecture ? Parce que Paul Auster, dans le précédent ouvrage lu ci-après (cf. L’invention de la solitude) m’a donné envie de découvrir ce conte pour enfants, que je ne connais que grâce à la version édulcorée de Walt Disney.
Et quelle histoire ! J’en sors enchantée et ravie, et je sais qu’un jour, j’aimerai bien le lire à mes enfants.
Dès ses premiers instants, Pinocchio est déjà un vilain pantin qui aime faire des farces et des caprices. Au lieu d’aller à l’école, ce polisson préfère vendre son abécédaire pour regarder un spectacle. Et de là s’enchaîne une succession de péripéties et de rencontres. Voici celles que j’ai préféré : les filouteries des deux compères le Renard et le Chat, la rencontre avec la Fée bleue, le départ pour le pays des Jouets où « les grandes vacances commencent le Premier de l’An et finissent à la Saint-Sylvestre ». On peut aussi en citer d’autres : il ira en prison, sera quasi-frit dans la casserole d’un pêcheur ou attaché comme chien de garde chez un paysan, deviendra âne savant dans un cirque etc. Je me tais sinon je raconterai toute l’histoire.
J’ai des sentiments mitigés quand même vis-à-vis du personnage principal, qui – pardonnez-moi d’avance cette comparaison puérile – est un petit Lucien de Rubempré ! Il est égoïste, paresseux, capricieux, influençable, désobéissant et menteur en prime ! C’est un sacré entêté qui promet de s’amender et sitôt le dos tourné, il oublie toutes ses promesses et les conseils des personnes plus avisées pour ne faire que des bêtises qu’il regrettera amèrement ensuite.
Il ne faut pas non plus oublier le contexte historique dans lequel cet ouvrage a été écrit car il a une forte portée éducative et moralisatrice: l’auteur insiste beaucoup sur les vertus de l’école et de l’obéissance envers ses parents et ses maîtres.
Le style d’écriture est léger, très agréable et fluide, avec plein de rebondissements. Conclusion : un classique à (re)découvrir pour les petits et les grands !