La princesse des glaces

Fiche identité

  • Titre du livre : La princesse des glaces
  • Auteur : Camilla Läckberg
  • Nombre de pages : 381
  • Édition : Actes Sud 
  • Année de publication : 2003

Résumé

Un matin, le voisin en charge des menus travaux dans une maison découvre une jeune femme morte, gelée dans sa baignoire. Si l’hypothèse d’un suicide est retenue au début, elle est vite écartée.
Ericka Falck, qui s’installe provisoirement à Fjällbacka, un petit bourg situé sur la côte ouest de la Suède, fait partie des témoins. Elle va mener son enquête de son côté.

Avis     

J’ai entendu tellement d’éloges sur les polars scandinaves donc je m’attendais à un roman exceptionnel. Hélas, je termine celui-ci avec une vive déception. Ce livre traîne en longueur et il aurait pu être amputé d’au moins cent cinquante pages. À côté de l’enquête, on va suivre les péripéties amoureuses d’Ericka, si bien que le lecteur ne sait plus très bien si on lit une romance ou une enquête sur un crime macabre. Autant les éléments de l’enquête sont passionnants, autant le reste était fastidieux et ennuyeux à mourir. C’est dommage que cette enquête soit polluée par les considérations quotidiennes et amoureuses d’Ericka : quels dessous vais-je mettre pour ce rendez-vous ? Va-t-on faire l’amour ? Combien de kilos ai-je pris sur la balance ?
Quoiqu’il en soit, si on se focalise exclusivement sur l’enquête, c’est intéressant. L’auteur distille au fur et à mesure les indices. Mais un détail m’a mis la puce à l’oreille et j’ai ensuite élaboré mes propres hypothèses, qui pour une fois, n’étaient pas si éloignées du récit. Une belle imagination, un mobile qui tient la route, un policier sympathique et courageux, des personnages pathétiques dans leur choix, voilà le cocktail que vous allez découvrir.
Le style d’écriture est simple, souvent lent et lourd quand l’auteur s’attarde trop sur des détails qui n’apportent rien à l’intrigue. Je trouve même que certaines syntaxes sont maladroites et bancales.
Pour conclure, c’est un polar à l’eau de rose (à défaut de trouver un qualificatif plus adéquat), un mélange indigeste qui ne passe pas. J’espère que les autres romans de cette série ne sont pas dans la même veine sinon je laisse tomber la suite.