Un café maison

Fiche identité

  • Titre du livre : Un café maison
  • Auteur : Keigo Higashino
  • Nombre de pages : 334
  • Édition : Actes Sud
  • Année de publication : 2008

Résumé

L’inspecteur Kusanagi enquête sur le décès de Yoshitaka Mashiba, empoisonné chez lui. Les soupçons se tournent vers sa femme qui, pourtant, a un alibi en béton, car elle était chez ses parents à l’autre bout du pays.  

Avis     

C’est le troisième roman que je lis de cet auteur japonais. Cette enquête n’est pas palpitante, car dès le début, on connaît le coupable. 
La police, contrairement au lecteur, piétine dans la résolution de cette énigme. Si tous les soupçons se tournent vers sa maîtresse puis ensuite vers son épouse, l’exécution du crime reste un mystère. 
Si Hiromi, sa maîtresse, présente sur les lieux, aurait pu matériellement empoisonner son amant, les motifs du crime la protègent. Inversement, Ayané sa femme avait tout intérêt à l’assassiner, mais elle était à l’autre bout du pays.
En réalité, cette histoire est une succession d’interrogatoires des témoins et des éventuels suspects. On tourne en rond : il y a beaucoup de répétitions sans que la police n’aboutisse à quelque chose de concret. Sans l’aide de son ami Yukawa, un universitaire, ce crime aurait pu être parfait grâce à ce système ingénieux et original.
Même si le style d’écriture est léger, je trouve que ce roman manque de saveur. Trop de longueurs, des péripéties plates et sans rebondissements.
Bref, une lecture détente qui peut séduire pour les vacances, mais sans plus.

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog : La fleur de l’illusion – La lumière de la nuit – La maison où je suis mort autrefoisLa prophétie de l’abeille  – Le dévouement du suspect X L’équation de plein été Les doigts rouges

Le dévouement du suspect X

Fiche identité

  • Titre du livre : Le dévouement du suspect X
  • Auteur : Keigo Higashino
  • Nombre de pages : 320
  • Édition : Actes Sud
  • Année de publication : 2005

Résumé

Ishigami, professeur de maths dans un lycée, est amoureux de sa voisine Yasuko Hanaoka. Lorsque cette dernière reçoit la visite de son ex-mari, une rixe se déroule : pour protéger sa fille, elle le tue involontairement. Ishigami, qui a tout entendu, se propose de l’aider.

Avis     

C’est le second roman que je lis de cet auteur japonais, mais cette fois-ci, je suis légèrement déçue, car je m’attendais à nettement plus de suspens et de rebondissements.
Dès le début du livre, le lecteur connaît le crime : le décès de l’ex-mari violent de Yasuko Hanaoka, un meurtre involontaire, un cas qu’on pourrait même qualifier de légitime défense vu les circonstances. Mais plutôt que plaider son innocence, Yasuko subit l’influence de Ishigami, son voisin, qui propose bravement son aide pour cacher ce crime.
L’objectif est de déjouer les soupçons de la police. Pour cela, ce brillant mathématicien va mettre en place un plan diaboliquement intelligent. Bien que les soupçons se tournent vers Yasuko, sa fille et elle ont des solides alibis.
En réalité, sans l’aide providentielle de Yukawa, un physicien universitaire qui a connu le mathématicien Ishigami dans sa jeunesse, ce crime aurait pu être parfait.
Mais je ne peux pas mettre une meilleure note, car je trouve que le schéma de l’histoire peine à retenir longuement l’attention du lecteur. Les événements traînent un peu en longueur et se répètent ; les enquêteurs piétinent et ressassent les mêmes questions à chaque chapitre sans trouver d’éléments tangibles.
Le style d’écriture reste quand même agréable, surtout qu’il est quasiment composé de dialogues.
Pour conclure, c’est un polar léger, un brin exotique, car il se déroule au Japon !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog : La fleur de l’illusion – La lumière de la nuitLa maison où je suis mort autrefois La prophétie de l’abeilleL’équation de plein étéLes doigts rouges – Un café maison