L’élégance du hérisson

Fiche identité

  • Titre du livre: L’élégance du hérisson
  • Auteur: Muriel Barbery
  • Nombre de pages: 359
  • Édition: Gallimard
  • Année de publication: 2006

Résumé

Renée est une concierge de cinquante-quatre ans qui travaille au 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Paloma est une jeune adolescente vivant dans le même immeuble. Malgré les apparences, elles cachent dans leur quotidien morose une vive intelligence.

Avis   

C’est un livre très connu qui a reçu de nombreux prix littéraires et qui a même été produit en film. Je n’ai jamais pu me le procurer lorsque j’étais en France mais ici, il trônait tranquillement sur une étagère sans que personne ne s’en soucie. Malgré tous les éloges entendus sur cet ouvrage, mes goûts vont à contre-courant. Il y a longtemps que je n’ai pas mis une note aussi mauvaise mais je suis navrée de dire que c’est une vraie daube.  Premièrement le style d’écriture est trop pompeux, alambiqué, sans aucune poésie ni délicatesse. J’ai vraiment eu du mal à accrocher et il a fallu une dose de tolérance élevée pour terminer cet ouvrage.
C’est une histoire vide, qui aurait pu tenir sur une centaine de pages. Voici le décor de départ : une concierge qui prétend être extrêmement intelligente et qui lit Husserl et une petite gamine riche qui a envie de se suicider. Puis vient l’élément perturbateur, à savoir un Japonais emménageant dans un appartement. Le reste n’est qu’un étalage culturel assommant avec des réflexions sur la Beauté, sur l’Art, sur la philosophie en général, sur des auteurs célèbres ou non, sur des films japonais, sur les peintures hollandaises…C’est du blablabla inutile et prétentieux !
Les personnages principaux ne sont absolument pas attachants car ils sont surtout très hautains et très imbus d’eux-mêmes sauf Mr. Ozu. Et d’ailleurs le livre est truffé de clichés en tout genre et de préjugés.  Bref, je n’en dirais pas plus pour achever définitivement cet auteur mais on oublie bien vite ses élucubrations et ses délires. A éviter absolument !

Le voleur d’ombres

Fiche identité

  • Titre du livre: Le voleur d’ombres
  • Auteur: Marc Lévy
  • Nombre de pages: 274
  • Édition: Robert Laffont
  • Année de publication: 2010

Résumé

Suite à un changement d’école puis le départ de son père, le narrateur qui est un garçon d’une dizaine d’années, a développé un don assez spécial : il parvient à s’emparer de l’ombre des gens et a, par cet intermédiaire, accès à une part très intime de leur vie. On le suit durant une partie de son enfance et pendant sa vie d’adulte.

Avis    

J’ai déjà lu un ou deux romans de Marc Lévy mais j’ai toujours été un peu désappointé. Cet ouvrage n’échappe donc pas à la règle malgré toute l’énergie consacrée à le lire.
Les lecteurs de ce blog (et surtout les fans de cet auteur) m’accuseront sûrement d’être insensible car je dirais que cette lecture m’a profondément agacée. C’est un condensé de la pure mièvrerie possible ; chaque page dégouline de bons sentiments. L’auteur essaie d’évoquer chez le lecteur des émotions concernant l’amour maternel, les pensées d’un enfant face à la séparation de ces parents, l’amitié entre deux copains d’enfance, l’âme sœur…On retrouve ici et là des citations touchantes sur ces thèmes ainsi que des discours et des lettres larmoyants. Bref, je n’en dirais pas plus car ce genre de délire sentimental n’est vraiment pas ma tasse de thé.
Je n’ai pas vraiment compris le but de l’histoire sachant que le don de l’auteur n’est utilisé que très rarement. On partage surtout son quotidien d’élève de 6ème et ensuite de médecin interne sans qu’il y ait vraiment un élément perturbateur pouvant créer des péripéties alléchantes.  Tout ceci donne une fin bâclée, d’autant plus que l’auteur s’arrête brusquement sur un évènement qui aurait pu donner une suite intéressante.
Le style d’écriture est assez plat avec beaucoup de dialogues.
J’admets que ma critique est sévère mais je n’arrive toujours pas à comprendre l’engouement des gens envers cet auteur et son classement parmi les best-sellers.