Juste un regard

Fiche identité

  • Titre du livre: Juste un regard
  • Auteur: Harlan Coben
  • Nombre de pages: 512
  • Édition: Pocket
  • Année de publication: 2004

Résumé

Lorsque Grace Lawson découvre une vieille photo au milieu du dernier tirage de leur dernier week-end familial, le cauchemar ne fait que commencer car elle exhume des secrets à jamais enfouis.

Avis          

Harlan Coben est un auteur de thrillers américains que je ne vais pas présenter ici tellement il est célèbre. Avant la création de ce blog, j’ai lu un de ces romans qui m’a bien plu mais je ne sais plus pourquoi je l’ai laissé de côté.
Comme on m’a reproché de n’avoir que des lectures élitistes et classiques, j’ai décidé de me tourner vers ce roman policier.
Une simple photo glissée dans une enveloppe qui en contient d’autres, un regard jeté incidemment dessus et la vie de Grace Lawson bascule : son mari disparaît, ses enfants sont menacés, son douloureux passé refait surface et semble lié aux derniers évènements. Que s’est-il passé il y a plus de quinze ans de cela ?
Le rythme de cette histoire est trépidant et les événements s’enchaînent vite. Je n’ai pas été emballé au point de mettre une note supérieure même si l’auteur arrive à maintenir un bon suspens. L’intrigue reste complexe vers la fin avec une succession de rebondissements qui finit par devenir incohérent ! Dommage !
Le style d’écriture est léger, fluide mais banal. Le livre se compose essentiellement de dialogues et de courts chapitres où interviennent les principaux protagonistes, ce qui serait parfait pour un scénario de film. Par contre, je reproche à l’éditeur/auteur l’abondance de marques citées : il y a tout, de la marque d’eau gazeuse à celui du supermarché du coin. C’est pénible à lire, c’est une pollution visuelle qui me freine de plus en plus à chaque fois que je me glisse dans un roman contemporain !
Bon, cet ouvrage reste quand même un bon divertissement, une lecture d’été à déguster en étant allongé confortablement sur un transat au bord de la mer !

Autre(s) livre(s) de cet auteur commentés dans ce blog: Disparu à jamais 

Le pensionnat des jeunes filles sages

Fiche identité

  • Titre du livre: Le pensionnat des jeunes filles sages
  • Auteur: Anton Disclafani
  • Nombre de pages528
  • Édition: Le livre de poche
  • Année de publication: 2013

Résumé

Suite à une tragédie familiale, Théa est envoyée dans un pensionnat de jeunes filles en Caroline de Nord où l’équitation et les bonnes manières pour les jeunes filles fortunées sont enseignées.

Avis    

Ce livre, que j’ai pris en me fiant au titre sans lire la 4ème de couverture, est une grosse déception. Je me suis ennuyée tout au long de cette histoire et si ce livre était plus long, j’aurai abandonné cette lecture.
Théa, une jeune fille de seize ans, cache un lourd secret lorsqu’elle est envoyée manu militari dans un lointain pensionnat. Elle, qui vivait dans un vase clos avec sa famille dans une grande maison en Floride, se retrouve soudain au milieu d’une ribambelle de jeunes filles, où son quotidien est rythmé par l’équitation et des leçons de bonne manière.
Ce livre est destiné à des jeunes adolescentes passionnées par les chevaux et en proie à des doutes sur leur sexualité naissante. Si vous n’entrez dans aucune de ces cases, passez votre chemin ! Le reste n’est que bal avec des garçons de bonne famille, confessions, rivalités et petits secrets entre nos chères pensionnaires dans un quotidien monotone et fermé. En filigrane, il y a le secret porté par Théa que l’auteur étire durant tout le livre. Nous avons droit à plusieurs retours en arrière où elle distille peu à peu les révélations : à mes yeux, ce n’est ni aussi grave ni aussi tragique par rapport aux sous-entendus durant quatre cent pages. On devine rapidement ce qui s’est passé.
L’héroïne est peu attachante et même exaspérante : égocentrique comme peut l’être une adolescente de quinze ans et qui aime tester son pouvoir de séduction sur les hommes de son entourage; irresponsable et sans aucun discernement pour ensuite se plaindre des conséquences de ces actes tout en cherchant à tout prix à se dédouaner en l’imputant sur un concours de circonstances malheureux.
Le style d’écriture est lourd, avec beaucoup de longueurs. Il y a aussi un côté très érotique, avec des descriptions et des scènes assez précises proches d’un Fifty shades of grey. Les péripéties sont monotones et puériles, rien de palpitant dans cet univers doré quasiment déconnecté du contexte économique de la dépression économique.
Pour conclure, je ne vous recommande pas du tout cette lecture qui pour moi est un vrai flop !